Les bulletins de la semaine à l'Assemblée nationale

Voici les élus ou chefs de parti politique qui se sont démarqués pour les bonnes ou les mauvaises raisons au cours de la dernière semaine.

• À lire aussi: La CAQ se tourne vers le vote «liberté»

Les bulletins    

IAN LAFRENIÈRE, CAQ 

Le gouvernement Legault s’était engagé à inscrire le principe de sécurisation culturelle dans la loi sur la santé, après la mort de Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette, il y a plus de deux ans. Le ministre a admis jeudi que ce ne sera pas fait d’ici la fin du mandat. Pas très bon pour la réconciliation...

SIMON JOLIN-BARRETTE, CAQ

Marque de reconnaissance tout à fait appropriée à l’égard de l’un de ses plus réputés prédécesseurs, Marc-André Bédard. Le palais de justice de Québec portera son nom. Par ailleurs, le nombre d’heures d’étude de sa réforme de la Charte de la langue française (105 heures jusqu’ici) a déjà dépassé celui de la loi 101 en 1977 (102 heures).

RUBA GHAZAL, QS

La solidaire voudrait que Québec remette le 500 $ de compensation pour l’inflation aux contribuables à faible revenu même s’ils ont une dette d’impôt équivalente ou supérieure. Quelqu’un qui doit 500 $ verra sa dette épongée, il s’agit d’un crédit d’impôt. Elle reproche tout de même au ministre Girard un « manque de compassion » ?

DOMINIQUE ANGLADE, PLQ

Souhaitons que Christian Dubé réussisse sa réforme de la santé. Mais la libérale a eu raison d’insister sur la promesse rompue de fournir un médecin de famille à tous les Québécois. « Ne pas avoir accès à un médecin de famille, ça a un impact négatif [...] sur la santé globale de la population. Est-ce qu’il peut au moins le reconnaître ? » 

En vrac     

Salué pour son courage

Jean Rousselle a été applaudi par ses pairs après que Simon Jolin-Barrette ait souligné son courage. Le libéral de Vimont a été frappé par deux voyous à qui il avait demandé de cesser de consommer du cannabis dans un immeuble public. « On est de tout cœur avec le député », a lancé le ministre de la Justice. 

Lebel revient au Salon bleu

Situation inusitée. En attente de procès pour agression sexuelle depuis des mois, l’ex-péquiste devenu indépendant, Harold Lebel, est revenu au Salon bleu mercredi, pour la première fois depuis sa mise en accusation. Il a prononcé une réplique au discours du budget.