Jean Charest doit passer en deuxième vitesse
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Il reste exactement 59 jours à Jean Charest et à tous les candidats à la chefferie conservatrice pour vendre des cartes de membre.
S’il veut remporter cette course, l’ancien premier ministre du Québec doit accélérer le rythme, sinon il va mordre la poussière.
Après un début de campagne chaotique à Calgary, M. Charest a sauvé les meubles lors de son passage au Québec, il y a une dizaine de jours. Cependant, il n’a pas tout cassé non plus. Attirer 500 personnes à Laval pour son lancement au Québec, c’était le strict minimum.
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Poilievre attire les foules
Pendant ce temps, le favori de la course, Pierre Poilievre, attire des foules à chacun de ses rassemblements. Du jamais-vu pour un candidat impliqué dans une course à la chefferie.
Plus de mille personnes étaient réuni à Ottawa jeudi dernier. La même chose du côté de Lindsay en fin de semaine.
Clairement, M. Poilievre est devant ses adversaires, mais est-il assez fort pour gagner un dès le premier tour? Même avec une dizaine candidats qui ont levé la main jusqu’à maintenant, on dirait que le député de Carleton peut réussir ce tour de force.
Après le 3 juin
Présentement, toutes les équipes disent que la vente de carte de membre va bien – c’est normal. Personne ne va dire que ça va mal quand il reste deux mois pour vendre des cartes.
Cependant, l’ensemble des équipes auront une meilleure idée de leur positionnement, dans la course, quand ils vont recevoir la liste finale des membres après l’échéancier du 3 juin.
Ainsi, autour de la Fête nationale des Québécois, Jean Charest saura s’il son chemin vers la victoire est un petit trottoir ou une autoroute.
Mais d’ici là, il doit mettre les bouchées doubles, car si le vote avait lieu demain, l’ancien ministre sous Mulroney ne serait pas premier et probablement même pas deuxième.