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Est-ce l’année des Blue Jays?

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Matt Chapman célèbre avec ses coéquipiers après avoir frappé un circuit face aux Phillies de Philadelphie­­­ lors d’un match préparatoire samedi dernier. Photo AFP


Vous savez sûrement que je déteste faire des prédictions avant le début d’une saison de baseball.

Mais cette année, je vais mettre ma tête sur le billot, espérant que des blessures à des joueurs-clés ne viendront pas me couvrir de ridicule !!!

L’acquisition de Matt Chapman a coûté cher... un intérieur (Kevin Smith) et trois lanceurs (Gunnar Hoglund, Zach Logue, Kirby Sneed). Mais les Jays avaient un besoin urgent d’un solide joueur de troisième but et Chapman se veut une solution de choix.

Je sais fort bien qu’il est souvent retiré au bâton et que sa moyenne offensive a décliné ces dernières saisons, mais sa présence au coin chaud vient donner aux Jays un avant-champ de première qualité, avec Bo Bichette, Vladimir Guerrero fils et le retour de Cavan Biggio à son poste naturel, au deuxième but.

Au monticule, l’arrivée de Kevin Gausman et du vétéran Yusei Kikuchi donne aux Jays un quintette de partants fort respectable, avec Jose Berrios, Nate Pearson, Hyun Jin Ryu.

La relève est solide avec Jordan Romano, Tim Mayza et Julian Merryweather en courte relève, ainsi que Ross Stripling, Alek Manoah, Anthony Kay, Trent Thornton, Trevor Richards et Adam Cimber.

Au champ extérieur, tout est beau fixe avec George Springer, Lourdes Gurriel fils, Teoscar Hernandez et Raimel Tapia.

Reste le poste de receveur. Danny Jansen, Alejandro Kirk et Reese McGuire ne forment pas un trio impressionnant et l’addition d’un vétéran serait la bienvenue en attendant l’arrivée du jeune Gabriel Moreno.

Un calendrier modifié et chargé

Puisque le baseball majeur a été paralysé durant 99 jours à cause d’un lockout insensé, les dirigeants ont dû réagir. Ayant perdu 91 matchs de leur calendrier original, ils ont ajouté 30 programmes doubles et aussi repoussé la fin de la saison régulière au 5 octobre.

Neuf matchs sont prévus pour la journée d’ouverture jeudi, et il y en aura 11 le lendemain et 15 autres sont prévus samedi.

En raison d’un camp d’entraînement écourté, les gérants et les instructeurs des lanceurs devront surveiller attentivement leurs protégés afin d’éviter des blessures qui pourraient survenir, voire mettre en danger la saison de certains de leurs artilleurs.

Dans un scénario idéal, un partant devrait être limité à cinq manches de travail, ce qui imposera une surcharge de travail aux releveurs.

La MLB a aussi décidé d’abolir la présentation d’un 163e match en cas d’une égalité à la fin de la saison régulière.

On utilisera une formule basée sur les résultats des matchs entre les deux formations qui sont à égalité, le nombre des points marqués par chaque équipe, etc.

La nouvelle entente permet aussi au commissaire Rob Manfred de fixer la date limite des transactions entre le 28 juillet et le 3 août. Auparavant, elle était le 31 juillet.

En raison du lockout, il serait logique de repousser cette date au 3 août, puisque le 31 juillet est un dimanche et que la MLB pourrait avoir des problèmes de logistique advenant que des joueurs impliqués dans un match soient échangés avant l’heure limite de 16 h (heure de l’Est).

Des joueurs mIeux payés

De plus, la MLB a décidé de hausser le salaire minimum des joueurs de 570 000 $ à 700 000 $, soit la plus forte augmentation dans l’histoire des majeures.

Aussi, on a décidé d’augmenter le salaire minimum des joueurs dont les noms apparaissent sur la liste des 40 joueurs protégés, mais qui évoluent dans les filiales et sont membres de l’Association des joueurs.

Le premier de ce type de contrat sera de 57 200 $ en 2022, et un deuxième vaudra maintenant 114 100 $. La valeur de ces pactes grimpera jusqu’à 63 600 $ et 127 100 $ en 2026.

Par contre, les joueurs qui ne sont pas sur cette liste ne bénéficient pas de la protection des lois régissant le salaire minimum et gagnent moins de 20 000 $ par année.

Enfin, les équipes pourront aligner 28 joueurs jusqu’au 2 mai, et par la suite, la limite sera de 26 joueurs.

Par ailleurs, les équipes ne pourront plus jouer indéfiniment au yo-yo avec les joueurs. Au maximum, on permettra cinq rappels ou retours dans les filiales durant la saison (après le 2 mai). Par exemple, l’an dernier, le releveur Louis Head, des Rays, a été rappelé ou cédé 12 fois avant d’être échangé aux Marlins. 


CHARLIE LEA

L’ancien lanceur des Expos Charlie Lea est devenu le premier artilleur né en France à signer le premier match sans point ni coup sûr réussi au Québec. Lea, qui est né à Orléans, en France, le jour de Noël 1956, a réalisé son exploit au Stade olympique de Montréal, le 10 mai 1981, contre les Giants de San Francisco. Au cours de ce mois, Lea a présenté une fiche de 4-0, avec deux jeux blancs et n’accordant qu’un seul point mérité en six matchs, ce qui lui a valu le titre de Lanceur du Mois dans la Ligue nationale.


BILL GULLICKSON

Le 10 septembre 1980, face aux Cubs de Chicago, Bill Gullickson, alors dans l’uniforme des Expos, a réalisé 18 retraits au bâton, améliorant ainsi la marque de 17 établie par Bob Feller. Le record de Feller existait depuis presque 44 ans, tandis que Kerry Wood a surpassé cette marque avec 20 victimes sur trois prises le 6 décembre 1998. Guillickson s’est aussi illustré dans l’uniforme des Tigers de Detroit en 1991, alors qu’il a remporté 20 victoires pour égaler la performance de Tom Glavine, Scott Erickson et John Smiley cette saison-là. Gullickson a souffert d’un diabète qui avait été diagnostiqué en 1980, lors de sa première saison dans les majeures.


PEDRO MARTINEZ

L’ex-lanceur des Dodgers et des Expos Pedro Martinez est le seul artilleur des Red Sox de Boston qui a réussi à retirer au moins 300 frappeurs sur trois prises au cours d’une même saison, au cours du 20e siècle. Pedro a fait fendre l’air à 313 adversaires au cours de la saison 1999, ce qui est toujours un sommet chez les Red Sox. Il a été si solide cette saison-là, qu’il a mérité l’honneur du Lanceur du mois quatre fois, soit en avril, mai, juin et septembre. Est-il besoin de dire qu’il a été élu au Temple de la renommée du baseball ?


WHITEY FORD

L’ancien artilleur gaucher des Yankees Whitey Ford revendique plusieurs exploits au cours de son illustre carrière... mais il ne s’est jamais vanté d’avoir été le seul lanceur, dans l’histoire des matchs des étoiles, à avoir accordé deux circuits au même frappeur, dans le cadre de la classique de mi-saison. En effet, l’illustre Willie Mays a claqué un circuit à ses dépens lors de la quatrième manche du Match des étoiles de 1956, et il a récidivé lors de la troisième manche de la classique de 1960.







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