Trente-trois entités de l’armée russe sanctionnées par le Canada

Ottawa impose des sanctions à l’endroit de 33 entités liées au secteur de la Défense russe, après avoir placé des centaines d’individus et d’entreprises sur sa liste noire depuis la fin du mois de février.

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«Ces entités ont fourni un soutien direct ou indirect à l’armée russe et sont donc complices de la douleur et de la souffrance résultant de la guerre insensée de Vladimir Poutine en Ukraine», a fait savoir le gouvernement fédéral dans un communiqué lundi. 

Cette annonce survient alors que l’armée russe se prépare à une offensive majeure dans l’est de l’Ukraine, après des semaines de tentatives relativement infructueuses d’incursions dans le cœur du pays et vers sa capitale, Kyïv. 

L’attaque fait craindre le pire pour les civils et pourrait signifier une extension de l’opération d’invasion sur une échelle de temps toujours plus large, avec aucune perspective de fin en vue. 

Tout cela se déroule alors que les sanctions des pays occidentaux tardent à avoir l’impact escompté sur l’État russe et son économie. La monnaie russe, le rouble, a même repris du galon après une plongée historique. 

La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly était de passage en Europe la semaine dernière pour une série de rencontres avec la guerre en Ukraine comme trame de fond. 

M^me Joly avait assisté à un sommet de pays alliés et membres de l’OTAN pour discuter de la réponse de l’Occident face à la Russie de Vladimir Poutine. 

Dans les derniers jours, le secrétaire général de l’OTAN a dit songer à augmenter les forces permanentes en présence sur le front est de l’Europe comme mesure de dissuasion contre la Russie. 

La ministre Joly est de passage en Indonésie et au Vietnam cette semaine dans le cadre de la «future» stratégie indopacifique du Canada.