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Une majorité de Québécois abandonnent l’idée d’acheter une maison en pleine crise immobilière

Une majorité de Québécois abandonnent l’idée d’acheter une maison en pleine crise immobilière
Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

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Avec la hausse fulgurante du marché immobilier, plus de six Québécois sur dix ne possédant pas déjà une maison (64%) ont abandonné l’idée d’acheter un jour, a révélé un sondage d'Ipsos. 

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Mené pour le compte de Global News, le coup de sonde indique que 63% des Canadiens ont mis une croix sur leur rêve de devenir propriétaire.

«Alors que le prix des maisons augmente, l’inflation continue d’augmenter et le taux d’intérêt monte, nous pouvons voir que plusieurs Canadiens ont, en quelque sorte, abandonné l’idée d’avoir une maison», a indiqué le vice-président des affaires publiques à Ipsos, Gregory Jack, en entrevue à Global News.

Le Québec se situant dans la moyenne, ce chiffre augmente lorsqu’on pose la question en Ontario (72%) et en Colombie-Britannique (69%), où le prix des maisons atteint des sommets.

Des chiffres qui illustrent bien l’idée qu’une maison est un luxe que seuls les riches peuvent s’offrir. On observe alors que cette idée est appuyée principalement chez les plus jeunes alors que 71% des 18-34 ans et 73% des 35-54 ans sont d’avis que seuls les riches peuvent acheter une maison. Chez les 55 ans et plus, 60% sont de cet avis.

Dans son plus récent budget, le gouvernement fédéral a annoncé des mesures afin de faciliter l’accès à la propriété. Parmi celles-ci, on trouve la création d’un CELI qui permettra aux Canadiens souhaitant acheter une première maison de mettre de côté des sommes qui seront déductibles d’impôts.

Malgré tout, 75% des Canadiens estiment qu’Ottawa n’en fait pas assez pour régler le problème. C’est pourquoi la moitié des Canadiens (51%) comptent plutôt opter pour la copropriété.

«En fin de compte, les gens ressentent les pressions du marché et ils regardent peut-être des choses qu’ils n’auraient pas envisagées auparavant», a conclu M. Jack.

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