Shane Wright: «Il est mûr pour jouer dans la LNH dès cet automne»
Son entraîneur en chef à Kingston ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son joueur de centre
Coup d'oeil sur cet article
KINGSTON | D’entrée de jeu, Luca Caputi ne cache pas son admiration pour Shane Wright, qu’il a le privilège de diriger derrière le banc des Frontenacs de Kingston depuis un an, dans la Ligue de hockey de l’Ontario.
• À lire aussi: «Cette première sélection m’appartient» – Shane Wright
« C’est un talent brut, de relater son entraîneur en chef. Je me sens choyé de pouvoir compter sur lui. C’est le genre de joueurs qui fait toujours bien paraître ses coéquipiers sur une patinoire de hockey. »
« Sa vision du jeu et sa capacité de faire changer à lui seul l’allure d’une rencontre en font un joueur d’exception. Il possède aussi un très bon lancer. Bref, il remplit toutes les cases que recherche une formation de la LNH [Ligue nationale de hockey]. Il est mûr pour jouer dans la LNH dès cet automne », assure-t-il.
Comparaison flatteuse
Bon nombre d’analystes comparent le joueur de centre de 18 ans à Patrice Bergeron, des Bruins de Boston.
« Je pense qu’il y a effectivement un rapprochement à faire entre ces deux joueurs. Ils excellent autant à l’attaque qu’en défense, de renchérir Caputi. Si Shane peut connaître une aussi belle carrière que Bergeron, l’équipe qui le sélectionnera ne regrettera pas son choix. »
S’il était dans la peau de directeur général du Canadien, Caputi n’hésiterait d’ailleurs pas un instant à jeter son dévolu sur Wright.
« Je ne veux pas être chauvin, affirme-t-il, mais Shane est le premier choix, sans l’ombre d’un doute. Il a toutes les qualités pour non seulement réussir sa carrière dans la LNH, mais pour devenir un joueur tout étoile qui, un jour, aura sa place au Temple de la renommée. »
Caputi a déjà fait sa réservation d’hôtel pour la séance de repêchage qui aura lieu les 7 et 8 juillet au Centre Bell.
« Je veux vivre ce moment sur place, conclut-il. Et le vivre à Montréal sera encore plus particulier. »
Pour la petite histoire, le Canadien choisira au tout premier rang de la sélection de repêchage de la LNH pour la sixième fois de son histoire, après Garry Monahan (1963), Michel Plasse (1968), Réjean Houle (1969), Guy Lafleur (1971) et Doug Wickenheiser (1980).
Par la suite, les Devils du New Jersey, les Coyotes de l’Arizona, le Kraken de Seattle et les Flyers de Philadelphie, dans l’ordre, compléteront le groupe des cinq premières formations à se succéder sur le podium cette année.