L’accès à la propriété de plus en plus difficile
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L’accès à la propriété au Canada ne s’est jamais autant détérioré depuis 27 ans au premier trimestre 2022, marquant une cinquième détérioration trimestrielle consécutive, selon une nouvelle étude de la Banque Nationale publiée mercredi.
Le recul de l’abordabilité du logement s’explique en partie par l’augmentation de 4,9 % du paiement hypothécaire sur une maison représentative en pourcentage du revenu, après une hausse de 2,2 % au quatrième trimestre 2021.
Outre la flambée des prix des maisons, l’étude pointe la hausse de 46 points de base du taux d’intérêt hypothécaire fixe sur cinq ans au premier trimestre, la plus forte variation trimestrielle depuis 2013.
Les prix des logements ont augmenté de 5,1 % durant les trois premiers mois de l’année par rapport au quatrième trimestre de 2021, tandis que le revenu médian des ménages n’a évolué que de 0,8 %, selon le rapport de la Banque Nationale.
Ainsi, un couple de nouveaux acheteurs devrait consacrer plus de la moitié de ses revenus pour rembourser son hypothèque, dans le cas d’un achat d’une résidence représentative de son marché local.
À titre illustratif, dans la région métropolitaine de Montréal, pour l’achat d’une résidence de plus de 550 000 $, un couple devrait économiser 10 % de ses revenus pendant 51 mois pour la mise de fonds minimal et 32 mois dans le cas d’un condo.