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La gourmandise de Judge

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Aaron Judge lors d’une victoire des Yankees de New York sur les Rays de Tampa Bay, vendredi, en Floride. Photo AFP


Lorsque l’on s’appelle Aaron Judge et qu’on porte l’uniforme des Yankees de New York, il est difficile de se tenir loin des feux de la rampe !

D’autant plus qu’il fait 6 pi et 7 po et fait osciller l’aiguille de la balance entre 280 et 300 lb ! 

Nul doute que Judge est présentement l’image des Yankees, qui domine le baseball majeur en compagnie des Dodgers de Los Angeles. Il pourrait explorer le marché de l’autonomie à la fin de la présente campagne.

La question que l’on doit se poser est : quelle équipe, à l’exception de New York, peut se permettre le genre de contrat que Judge veut obtenir ?

Après avoir consenti un pacte de 324 millions $ à Gerrit Cole en 2019, les Yankees semblent vouloir réduire leurs dépenses pour les prochaines saisons. Le directeur général Brian Cashman affirme avoir fait une offre finale de sept ans pour 213,5 M$ à son voltigeur de droite. 

Les observateurs soutiennent que Judge pourrait faire sauter la banque avec un contrat de 300 M$. Surtout que Corey Seager a déjà décroché un pacte de 325 M$ pour 10 ans avec les Rangers du Texas.

Mais il y a un hic...

Malgré toutes ses qualités et sa feuille de route impressionnante, Judge est âgé de 30 ans et il n’a connu que trois campagnes de 112 matchs et plus dans le baseball majeur. Faut-il rappeler qu’Alex Rodriguez a obtenu une entente de 10 ans pour 275 M$ avant son 32e anniversaire ? Qu’Albert Pujols a accepté 240 M$ pour 10 ans à l’âge de 31 ans ? Que Robinson Cano a décroché un contrat de 10 saisons pour 240 M$ en 2014, à l’aube de ses 31 ans ?

Comme tout athlète, Judge reconnaît que la manne ne passe pas chaque année. Donc, quand l’occasion se présente, il faut en profiter ! 

Les Yankees ont la troisième liste de paie la plus élevée des majeures, soit de 246 M$, derrière les Dodgers (288 M$) et les Mets de New York (259 M$). 

Il sera intéressant de suivre les événements d’ici la fin de la saison...

Felipe Alou et Joey Votto

Le téléphone vient de sonner, et quelle joie d’entendre la voix de Felipe Alou à l’autre bout du fil !

Sa santé n’est pas au mieux, mais il se dit en assez bonne forme. 

L’ancien gérant des Expos m’informe qu’il viendra faire un tour à Montréal d’ici la fin du mois de juin et qu’il aimerait bien que l’on casse la croûte ensemble avec nos épouses.

Felipe suit de très près ce qui se passe chez les Blue Jays, car Vladimir Guerrero fils est l’un de ses joueurs favoris. Évidemment, son cœur penche peut-être du côté des Yankees, car son fils Luis Rojas est maintenant instructeur au troisième but des Bombardiers du Bronx, après avoir été gérant des Mets.

De tous les Canadiens qui ont joué dans les majeures, exception faite des lanceurs, les premiers noms qui viennent à l’esprit sont ceux de Larry Walker et de Justin Morneau.

Mais il faut ajouter à cette liste celui de Joey Votto, originaire d’Etobicoke, près de Toronto, qui fait sa marque avec les Reds de Cincinnati. C’est peut-être pourquoi on ne mentionne pas son nom souvent.

Pourtant, l’ancien choix de deuxième des Reds au repêchage de 2002 connaît une carrière qui ne le mènera peut-être pas à Cooperstown, mais sûrement à St. Mary’s, où se trouve le Temple de la renommée du baseball canadien.

Si Walker occupe le premier rang avec 2160 coups sûrs, 383 circuits et 1311 points produits, Votto le talonne avec, après le match d’hier, 2045 frappes en lieu sûr, dont 333 longues balles et 1075 points produits. 

Reste à savoir maintenant si Votto poursuivra sa carrière pendant assez de saisons pour rejoindre Walker, voire le devancer. 

Il nous est permis d’en douter. 

Santiago Espinal, le méconnu

Chez les Blue Jays de Toronto, le polyvalent Santiago Espinal est un rouage très important. 

Non seulement frappe-t-il avec plus d’aplomb, mais le fait qu’il puisse évoluer partout à l’avant-champ (sauf au poste de receveur) le rend pratiquement indispensable...

La seule chose qui lui nuit, c’est qu’il joue dans l’ombre de Vladimir fils.

Gain des Pirates sans un seul coup sûr 

Trois buts sur balles et un roulant à l’avant-champ ont permis aux Pirates de Pittsburgh d’arracher un gain de 1 à 0 aux Reds de Cincinnati le 15 mai... sans avoir réussi un seul coup sûr. Les Pirates sont ainsi devenus la sixième équipe depuis 1901 à remporter une victoire sans avoir frappé une balle en lieu sûr. La dernière fois que l’on a assisté à un tel match, c’était en 2008, quand Jered Weaver et José Arredondo avaient subi un revers sans avoir accordé un seul coup sûr aux Dodgers de Los Angeles.

Yelich a trois carrousels 

Le voltigeur Christian Yelich, des Brewers de Milwaukee, fait maintenant partie d’un club pour le moins exclusif, soit celui d’avoir réussi trois carrousels depuis le début de sa carrière. Fait curieux, Yelich a signé ses trois carrousels dans les matchs contre les Reds ! Cincinnati est l’équipe qui a accordé le plus de carrousels au cours de leur histoire avec 30, tandis que les Cardinals de St. Louis en ont accordé 24. Yelich est devenu le premier joueur à réussir trois carrousels contre la même équipe, ayant obtenu ses deux premiers contre les Reds en 2018. Les autres sont Bob Meusel, Babe Herman, John Reilly, Adrian Beltré et Trea Turner.

Difficile pour Eovaldi

Le droitier Nathan Eovaldi a connu une manche pour le moins pénible, puisqu’il a été victime de cinq circuits au cours d’une même manche. Face aux Astros de Houston, le lanceur des Red Sox de Boston a amorcé la deuxième manche avec une avance de 1 à 0, mais il n’a pas été en mesure de la compléter. Il a égalé le record des majeures en accordant cinq longues balles dans une même manche. Yordan Alvarez, Kyle Tucker, Jeremy Pena, Michael Brantley et Yuli Gurriel ont tous expédié des tirs de Eovaldi au-delà de la clôture du Fenway Park. Chase Anderson avait accordé cinq circuits au quatrième tour au bâton en septembre 2020, tandis que Michael Blazek en avait fait de même en troisième manche en juillet 2017.  

J.C. Mejia suspendu pour 80 matchs

Le lanceur droitier J.C. Mejia a écopé d’une suspension de 80 matchs après un test positif pour avoir consommé du stanozolol, une substance utilisée pour améliorer sa performance au monticule. Mejia est le deuxième lanceur des Brewers à avoir été sanctionné de la sorte cette saison. Le droitier de 25 ans avait été acquis des Guardians de Cleveland en novembre, affichait une moyenne de points mérités de 23,14 en deux sorties comme releveur avec les Brewers en mai, après avoir avoir maintenu une MPM de 0,84 avec la filiale AAA de Nashville.







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