Premier party au 737: les citoyens de L'Ancienne-Lorette veulent un quartier paisible
Le niveau sonore est étroitement surveillé sur la terrasse estivale
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À l’aube de la saison estivale, plusieurs citoyens de L’Ancienne-Lorette surveillaient étroitement le bruit à l’extérieur jeudi soir, dans le quartier résidentiel voisin du 737, où se tenait un premier party.
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Alors que les résidents exigent le respect du règlement sur le bruit, la Ville de Québec avait délégué du personnel pour faire quelques relevés du niveau sonore pendant cette soirée. Sur le territoire de l’aéroport, les avis juridiques ont précisé que le règlement de Québec s’applique.
« Des inspecteurs se sont rendus sur place pour évaluer l’impact de cet événement sur le milieu avoisinant », a mentionné Audrey Perreault, porte-parole de la Ville de Québec.
La présence des inspecteurs de la Ville de Québec se fera régulièrement pour s’assurer que les mesures annoncées par le 737 pour minimiser les nuisances ont les effets escomptés. La Municipalité affirme aussi qu’elle interviendra rapidement en cas de nécessité.
Sur la rue des Cèdres, la plus proche du site, le bruit était suffisant jeudi pour perturber le voisinage. Sous 12 °C, les fenêtres étaient toutefois fermées partout et la prestation musicale s’est terminée comme prévu à 21 h 30.
« Il y a des mesures qui ont été prises et ils vont analyser ça. Ce que je comprends, c’est qu’ils auraient dépassé la limite royalement, mais attendons », a expliqué le maire de L’Ancienne-Lorette Gaétan Pageau, qui persiste à dire que Le 737 n’aurait pas dû s’installer à cet endroit précis.
Des normes à respecter
« L’obligation de résultat appartient désormais à l’aéroport et son locataire. Il y a une réglementation de la Ville de Québec et elle doit s’appliquer pour tout le monde », termine M. Pageau.
« C’était vraiment très fort et ça résonnait au parc des Bosquets », ajoute Gérald Thériault, un citoyen habitué lui aussi de se faire entendre.
Le 16 mai dernier, lors d’une assemblée publique, des voisins mécontents ont confronté l’homme d’affaires Dany Gagnon, qui a présenté ses mesures d’atténuation à l’aube du redécollage des spectacles.
Le président du 737 a insisté sur le fait que l’entreprise allait continuer ses opérations. Il n’a pas été possible de le joindre vendredi.