La revanche des voyageurs: déjà trois voyages à son actif depuis l'accalmie de la pandémie
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Le 1er mars 2020, Michel Gendron, 61 ans, revenait d’Espagne lorsque tout a déboulé: la pandémie, les restrictions et l’interdiction de voyager.
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«Je suis un bon voyageur, dit-il. J’ai voyagé dans une trentaine de pays variés autour du monde. Je fais environ quatre voyages par année depuis une vingtaine d’années. Pendant la pandémie, je n’ai pas eu d’autre choix que de complètement mettre cela de côté.»
En couple depuis plus de 20 ans, c’est sa conjointe – qui le connaît très bien – qui a senti une accalmie et une ouverture en novembre dernier pour que sa tendre moitié reprenne les voyages qui le rendent si heureux.
«Je me sentais prêt, affirme celui qui avait déjà l’habitude de travailler à distance depuis une dizaine d’années. Car des risques, je crois, il va toujours y en avoir, il n’y aura plus jamais de conditions comme avant. Tout ce que j’attendais, c’était que le gouvernement fédéral change de niveau et que les voyages de tourisme soient à nouveau possibles.»
Muni d’une bonne assurance voyage qui contribue à le rassurer en cas d’éventuels pépins covidiens ou de maladie, l’enseignant s’est d’abord envolé vers le sud de l’Espagne ; lieu qu’il qualifie «de sa Floride, où il aime se rendre couper l’hiver».
Un premier voyage
Ce premier voyage post-pandémique venait avec quelques éléments de stress supplémentaires: le masque à porter pendant tout le vol, le test PCR (160 $) au retour et les scénarios de tests positifs élaborés dans la tête de celui qui avoue avoir toujours été un peu hypocondriaque. Le bonheur de planifier à nouveau un voyage et de repartir découvrir le monde l’a toutefois emporté sur tout le reste.
«Ça me prend mes 3-4 voyages par année, poursuit le voyageur plutôt solitaire. J’ai la piqûre et puis j’ai la santé, le temps, l’argent et l’énergie. Ce premier voyage a ouvert des portes qui étaient fermées pour moi. Le fait de voir que ça se passe bien me permet de dire: oui, c’est reparti, même s’il y aura toujours de l’incertitude concernant les voyages.»
S’il est rendu à son troisième voyage depuis l’accalmie de la pandémie, Michel Gendron prend soin de sélectionner des destinations où il fait beau et chaud et où la majorité des activités se déroulent à l’extérieur. Ainsi, il ne fréquente personne à l’intérieur et porte le masque dans les commerces fermés comme les épiceries.
Sa conscience écologique le pousse à acheter des arbres qui sont plantés à des endroits précis lorsqu’il voyage; pour son dernier périple en Grèce, par exemple, il a acheté dix arbres auprès de Compensation CO2 Québec.
«Voyager m’a toujours rendu heureux, confie celui qui s’est construit un calendrier dans lequel il inscrit toutes ses destinations rêvées. Je dis souvent à mes amis qu’on est à un rendez-vous chez le médecin d’apprendre qu’on a quelque chose. J’ai ressenti l’urgence de voyager, je ne pouvais plus attendre qu’il y ait zéro COVID dans le monde pour voyager. Je vais toujours être raisonnable, mais cela ne m’empêche pas de planifier.»
- VOYAGEURS : Michel Gendron, 61 ans
- VILLE DE RÉSIDENCE : Rimouski
- DESTINATION : En novembre 2021 dans le sud de l’Espagne, en mars-avril 2022 dans le sud de l’Espagne en couple et en Grèce en solo (Égine, Agistri, Athènes et les îles d’Hydra et de Poros)
- DURÉE : De deux à trois semaines par voyage
- AVEC QUI : Seul et en couple
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