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FEQ: Milky Chance offre un spectacle entraînant et bien rythmé

FEQ: Milky Chance offre un spectacle entraînant et bien rythmé
Marcel Tremblay / Agence QMI


Il y a une chose qui est certaine. L’histoire d’amour entre Québec et Milky Chance est toujours aussi forte, le parc de la Francophonie affichant à nouveau complet pour le passage de la sympathique formation allemande.  

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Pour une deuxième fois en sept ans, Milky Chance a fait fermer le «Pigeonnier». Comme lors de sa toute première visite le 19 juillet 2015.

FEQ: Milky Chance offre un spectacle entraînant et bien rythmé
MARCEL TREMBLAY/Agence QMI

On a laissé entrer des gens au compte-gouttes, entre les prestations, selon le nombre de spectateurs quittant les lieux, mais le site a été fermé bien avant l’arrivée de Clemens Rehbein et de Philipp Dausch sur les planches. Contrairement à hier, il n’y avait pas, cette fois, de diffusion sur un écran géant.

Milky Chance a bien démarré sa prestation par une énergique Fallen pour ensuite, avec une délirante version de Fado, transformer le «Pigeonnier» en plancher de danse.

FEQ: Milky Chance offre un spectacle entraînant et bien rythmé
MARCEL TREMBLAY/Agence QMI

L’indie-folk de Milky Chance est entraînant, rythmé et assez irrésistible. C’est agréable à l’oreille. La qualité sonore était tout à fait exceptionnelle.

«Je ne peux pas y croire. Incroyable de voir que vous êtes aussi nombreux», a lancé le chanteur et guitariste Clemens Rehbein.

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MARCEL TREMBLAY/Agence QMI

«Vous êtes les meilleurs», a-t-il ajouté, lorsque les spectateurs se sont mis à faire des signes de cœur avec les mains. 

La nouvelle pièce Synchronize, qui fait référence à une forte connexion, était significative de ce qui était en train de se passer au parc de la Francophonie.

Rehbens a avoué être totalement dépassé par la réaction des spectateurs.

Après de bonnes versions de Colorado et de Flashed Junk Mind, le chanteur-guitariste a indiqué que Stolen Dance avait atteint, hier, le milliard d’écoutes sur Spotify.

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MARCEL TREMBLAY/Agence QMI

«Célébrons ça ensemble», a-t-il dit, avant de sortir le champagne, de trinquer avec les musiciens et d’entamer, avec les voix de la foule, cet immense succès.

La fête s’est poursuivie avec Ego, la sautillante Running et Sweet Sun. Jamais deux sans trois, parions que Milky Chance va à nouveau remplir le site lors d’une prochaine visite au FEQ.

Bouge ton Thang

On s’attendait à ce que Clay and Friends, avec leurs gros grooves, installent le party dans la place, et c’est ce qu’ils ont fait, lentement mais sûrement. Lançant leur prestation par OMG, le collectif de Verdun a chauffé lentement la foule.

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MARCEL TREMBLAY/Agence QMI

Name On It, Ahorita, avec une belle rythmique, et Ce n’est que de l’eau, du nouvel album AGUÀ EXTEND’EAU, démarraient bien le tout, mais c’est avec l’entraînante Bouge ton Thang que la prestation a décollé et que la fête s’est installée. 

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MARCEL TREMBLAY/Agence QMI

Durant Going Up the Coast, Mike Clay s’est permis une petite croisière sur le parterre, à bord d’un bateau pneumatique.

 

«Une estie de croisière. La plus belle de ma vie», a-t-il fait remarquer à son retour sur scène.

Clay, qui s’est permis un petit solo de trompette pendant Ahorita, a indiqué ensuite à la foule qu’elle était en train d’écouter la musique populaire de Québec. Il a aussi glissé les mots «Rage Against the Machine» au cours de Name on It.

«On ne prend rien pour acquis, Clay and Friends, Québec, sans vous, ce n’est rien», a-t-il ajouté.

Le chanteur a demandé au public de crier «1, 2, 3, on t’aime Karim!», en souvenir de l’auteur, compositeur et interprète de Québec. 

«Je suis sûr qu’il nous entend», a-t-il lancé.

L’an passé, lors de la série Solaire, présentée par le FEQ au Manège militaire, le beatboxer et beatmaker Adel Kazi de Clay and Friends avait lancé avec enthousiasme, à la fin du concert, un «on se revoit l’année prochaine sur les Plaines» avec enthousiasme. 

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MARCEL TREMBLAY/Agence QMI

Ce souhait ne s’est pas tout à fait réalisé, mais le collectif de Verdun s’approche de cet endroit mythique. On ne sait jamais. Avec Clay and Friends, tout peut arriver. Il s’agit d’y croire.

L’incroyable Jay Scott

Seul à la guitare, avec bermuda, t-shirt et bas blancs, Jay Scott, qui se surnomme «le Fernand Gignac des temps modernes», a été accueilli comme un héros avec ses chansons de la vie inspirées par le quotidien. Pas certain, toutefois, que Fernand Gignac avait un tatouage sur la jambe droite. 

Lorsqu’il a demandé s’il y avait des gens qui ne le connaissaient pas, très peu de mains se sont levées. Le site était bien rempli et on avait l’impression d’être devant la vedette de la soirée. 

«Je m’appelle Jay Scott. Je fais de la musique dans ma chambre à coucher en boxeur et j’en fais aujourd’hui devant des milliers de personnes. C’est grâce à vous que je suis icitte ce soir», a-t-il lancé.

L’auteur, compositeur et interprète de Terrebonne a pris, avec beaucoup d’efficacité, le contrôle de la place avec son mélange de folk, de rap et de pop. 

C’était franchement impressionnant d’entendre les gens chanter le dernier segment de la chanson Broken et Copilote de son album Ses plus grands succès, qui totalise 15 millions d’écoutes, toutes plateformes confondues. Quand même. On parle d’un phénomène. 

Les gens se sont mis à scander son nom tout juste avant que Koriass vienne faire un tour sur scène pour Matusalem. Une arrivée qui a provoqué une réaction délirante. Plusieurs ont quitté le site après sa prestation, laissant de la place à ceux qui étaient dans la très longue file pour y entrer.

Pop électrifiée

Tout juste avant Jay Scott, Lauren «Renforshort» Isenberg a lancé sa prestation avec force, par le titre I Miss Myself. La pop électrifiée de la jeune torontoise de 20 ans sonnait particulièrement bien.

Pieds nus et débarrassée de sa guitare électrique: il était impossible de ne pas penser à Alanis Morissette, qui était sur les Plaines la veille. Énergique, elle se déplaçait et dansait sur la scène. 

On est tombé, ensuite, dans une pop un peu plus générique et conventionnelle, avant que les guitares électriques résonnent à nouveau pour We'll Make This Ok, Moshpit, Fall Apart et I Drive Me Mad, où le public a participé en balayant les mains. 

Un nom, assurément, à surveiller. Ah oui, le batteur portait un chandail de Rage Against the Machine.

Après une courte prestation de la Montréalaise Marilyne Léonard, aux alentours de 17h, Magi Merlin a offert son mélange de R&B, d’alternatif et de néo-soul. Elle a même plongé dans les sonorités drum & bass, ce qui a donné un très bon moment.

Accompagnée par un excellent batteur, qui portait une casquette rouge Coca-Cola, la chanteuse montréalaise a offert l’intégralité de son minialbum Drug Music, lancé en mars 2021.







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