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FouKi au FEQ: «Je fais ce que j’ai envie de faire»

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FouKi Photo Agence QMI, Toma Iczkovits


En mélangeant habilement rap et pop, FouKi a pu se hisser au sommet de la pyramide du rap au Québec et il sera la tête d’affiche d’un marathon de hip-hop d’ici, dimanche soir, au Festival d’été. Auparavant, il a répondu à nos questions.

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Tu as fait des chansons rap qui ont rejoint le grand public : est-ce mal perçu par les puristes dans le milieu ?

« C’est certain. Il y a des gens qui n’aiment pas qu’on fasse ça, mais d’autres rappeurs le respectent. À la fin de la journée, je fais ce que j’ai envie de faire. Que t’aimes ou t’aimes pas, sérieux, je m’en... J’aime la pop, j’aime la soul, j’aime le funk, j’aime le reggae, j’aime tellement de musique en général que je ne vois pas pourquoi si je suis un rappeur, je serais obligé de faire uniquement du rap. »

En studio, t’arrive-t-il de te dire qu’il faut que tu aies une chanson pour la radio ?

« J’y pense, mais pas comme ça. Quand je fais un album et que j’ai trois tounes qui se ressemblent, je ne vais pas en faire une autre comme ça, c’est certain. Parfois pour un projet, je me dis que ça prend une chanson plus estivale, mais jamais je vais dire qu’il faut une toune qui marche à la radio, avec 2 minutes 30 et tant de pourcentage de français. Jamais, jamais. Ça se fait toujours naturellement. » 

Tu es la tête d’affiche d’une grosse soirée rap au FEQ. Heureux de la place que le rap occupe dans les festivals ?

« C’est cool. Aux Francofolies de Montréal, j’avais l’impression d’être aux Hip-Hop Folies tellement Laurent [Saulnier] programmait du rap. C’est le fun aussi qu’un festival comme le FEQ donne la place à plein de rappeurs qui n’ont jamais vraiment eu de belle scène. »

Que ce soit en solo ou en collaboration, tu sors beaucoup de musique. C’est à se demander si tu es toujours en train d’écrire...

« Peut-être que je suis pas mal décomplexé. Je me pose moins la question si je le sors ou pas quand je fais quelque chose. Par exemple, à la base, la chanson Gayé, qui nous a fait connaître, c’était une joke. On se demandait si on allait la sortir. Finalement, on l’a faite en se disant qu’au pire les gens allaient en rire et c’est pas grave. Au bout du compte, c’est ce qui fait en sorte que je suis là aujourd’hui. »


 ►FouKi sera au parc de la Francophonie, dimanche soir à 21 h 15, précédé de Koriass, de Sarahmée, de Vendou, de Marie-Gold et de Fredz.







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