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La folie pour Rage Against the Machine

Les rockeurs ont attendu des heures au soleil pour la visite attendue du groupe contestataire



Les cheveux longs, les tatouages et les bottes Doc Martens étaient à l’honneur, samedi, aux abords de Grande Allée. Québec a fait honneur à sa réputation de ville du rock alors qu’ils étaient des milliers, principalement des hommes, arrivés très tôt pour voir le groupe contestataire Rage Against the Machine (RATM) au Festival d’été de Québec.

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Irréductible, Patrick Groulx, de Montréal, est même arrivé la veille pour ses idoles. Il était le premier à l’entrée des plaines d’Abraham. Il a dû attendre que le spectacle d’Alanis Morissette se termine avant de faire du camping. 

« Je suis arrivé à 11 h et j’ai attendu que ça sorte. Ça s’est bien passé », s’est-il contenté de dire, puisque les heures d’attente ont été plutôt festives, sous un soleil de plomb qui ajoutait toutefois au défi.

De nombreux spectateurs ont couru vers la scène pour avoir de bonnes places, dès l’ouverture du site. Photo Didier Debusschère

Isaac Parent, 22 ans, de Québec, se préparait à imiter le sprinteur Usain Bolt pour atteindre la première rangée du parterre avant tout le monde. « Nous autres on court. C’est chicken run. On part d’un coup et on ne regarde pas en arrière. On n’a pas de sac », précise-t-il.

Pour sa part, Sylvain Grisé est parti de Drummondville tôt le matin pour être aux premières loges. « Je suis un vieux punkeux. Rage Against the Machine c’est mon band. » 

En avant avec une canne

Sylvain Grisé jouait au aki en attendant l’ouverture des portes, aux abords des Plaines. André Martin était à ses côtés. Photo Didier Debusschère

Pas très loin, son meilleur ami du secondaire, André Martin, est bien assis. Celui-ci a subi un grave accident à la jambe, il y a quatre ans, l’obligeant à se déplacer à l’aide d’une canne. Malgré tout, il n’aurait manqué la visite de RATM pour rien au monde. 

« On écoute Rage depuis le secondaire. Je ne les ai jamais vus encore. On a pas mal vu tous les gros bands dans notre vie, c’est le seul qui manquait. C’est peut-être notre dernière chance », dit-il.

Malgré sa mobilité réduite, il se promettait d’être au cœur de l’action, directement en avant. « Je vais avancer avec eux autres [ses amis], c’est certain. Ils me checkent quand le monde me pousse trop, mes chums disent : “Hey ! Faites attention à sa jambe”. Habituellement tout le monde est super sympathique. »

La guitare

Marc-Antoine Roy grattait la guitare pour passer le temps et divertir les gens. Photo Didier Debusschère

Marc-Antoine Roy, de Lévis, 23 ans, avait apporté sa guitare acoustique pour mettre un peu d’ambiance dans l’allée de la Croix du Sacrifice menant aux Plaines. 

Sur un air de Nirvana, les gens le saluent et apprécient la prestation. « Je start le monde avant que l’anarchie commence », lance-t-il en riant.







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