Récoltes : les producteurs agricoles peuvent pousser un soupir de soulagement

Après des années consécutives de sécheresse, voilà que les précipitations ont enfin permis au foin de pousser en quantité abondante.

«Nos rendements sont vraiment au-dessus des années précédentes, a commenté le copropriétaire de la ferme Adelme Proulx & Fils, à Saint-Anaclet-de-Lessard, au Bas-Saint-Laurent. Ça convient à plus de 175% de nos besoins ».

Dans la ferme familiale de M. Proulx, ils ont récolté près de 500 balles de foins, en plus de remplir un silo de plus de 800 tonnes. Tout ça... en moins de deux coupes!

«Dans certains champs, on a dû laisser [le foin] là. On va s’en servir pour faire de l’engrais vert», a ajouté Simon Proulx.

«On se cherche des acheteurs [pour les surplus], a expliqué le président de l’UPA au Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis. À l’extérieur du Québec!»

À l'extérieur du Québec, car la majorité des agriculteurs dans la Belle Province sont dans la même situation: ils sont aux prises avec des surplus. Ils doivent donc se détourner du marché canadien, mais à quel prix?

«Avec tous les intrants, le diésel, le prix des pièces pour le tracteur, l’étable, tout augmente. On a pris le choix de laisser le foin là», a avoué Simon Proulx

En plus des récoltes de foins, celles du blé, maïs, et soja sont tout aussi abondantes cette année.