Pédaler Vancouver–Trois-Rivières en moins de 40 jours
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Quatre cyclistes de Trois-Rivières, en Mauricie, s’apprêtent à traverser le Canada à vélo et sont prêts à accomplir le défi de pédaler presque 5000 kilomètres en moins de 40 jours.
Les étudiants-athlètes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’envolent pour Vancouver vendredi soir.
«On s’est pas mal entraînés, Bastien et moi, ensemble. Déjà, prendre l’habitude de rouler à deux, c’est-à-dire un devant, qui va plus prendre le vent pour que celui de derrière puisse récupérer, puis se donner des signes aussi parce que le premier, lui, il va voir les trous, les nids-de-poule, tout ça», a expliqué Florian Tatat, un des étudiants et membre de l’équipe VélO2 Canada.
Ils ont dû s’entraîner intensivement durant plus de quatre mois. Leur objectif de départ était de faire 1000 km de vélo par semaine, mais il a changé en cours de route.
«Avec le temps qu’on avait, avec l’emploi du temps qu’on avait, les blessures qu’on a eues, on a dû composer avec tout ça. On a dû voir le volume à la baisse, donc on était plus sur quelque chose comme 300 ou 400 km par semaine», a raconté Bastien Couëpel, l’autre membre masculin du groupe.
Tout doit être prévu, aussi bien le trajet que l’équipement ou encore la nourriture, sauf la météo, qui peut faire des siennes. Mais ce n’est pas ce qui est le plus effrayant.
«Notre corps, comment il va réagir, les blessures ou la fatigue, ou vraiment juste un épuisement [et] qu’on n’est plus capables d’avancer, on dirait que c’est comme une petite crainte», a décrit Laurie Choquette, une autre cycliste de l’équipe.
Ils pourront toutefois compter sur leur conseiller à la vie étudiante de l’UQTR, Martin Lambert, en cas de problème majeur.
«S’ils ont des bris mécaniques et qu'ils sont loin d’une station de réparation de vélo, [s'ils ont] une blessure majeure et qu’ils sont dans le milieu de rien et là, ils ne sont pas capables de s’en revenir, là à ce moment-là, c’est peut-être le genre d’intervention que je pourrai faire», a-t-il mentionné.
Grâce aux nombreux partenaires financiers, le projet ne devrait pas leur coûter un sou de leur poche.
«On a ramassé environ 24 000$ en ce moment. Tout ce qui est équipement de vélo, de camping, les nuits en camping, les billets d’avion, tout ce qui est nourriture va coûter extrêmement cher», a énuméré Aurélie Pelchat, une autre cycliste, et celle qui s’est surtout occupée des commanditaires.
Et c’est sans compter les 4500$ en dons qui ont été amassés pour remettre à la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.
Leur objectif est de verser près de 20 000$ à la Fondation à la fin de leur périple qui doit se terminer au début du mois de septembre, ce qui équivaut à presque un dollar par kilomètre parcouru par athlète.
Il sera également possible de suivre leur périple sur leur page Facebook VélO2 Canada.