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Découvrez l'histoire de huit villages fantômes du Québec

Frappés par des drames ou des fermetures administratives, ces endroits laissés à l’abandon sont nombreux au Québec

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne. Photo Agence QMI, Daniel Deslauriers


Des localités du Québec jadis florissantes sont maintenant abandonnées. Elles sont devenues de véritables villages fantômes.

  • Découvrez ci-bas l'histoire de huit villages abandonnés au Québec

Ces endroits, souvent oubliés, ont une histoire parfois tragique, comme le village de Saint-Jean-Vianney, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Celui-ci est disparu en 1971 dans un énorme trou de boue, sous 15 millions de tonnes d’argile et de sable emportées jusqu’à la rivière Saguenay. 

D’autres ont été vidés de leurs habitants pour des raisons économiques, comme Saint-Ignace-du-Lac et Saint-Cyriac, évacués pour créer de grands barrages hydroélectriques. 

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
L'ancien village de Saint-Ignace-du-Lac avec sa rue principale entre les lacs (de l'époque) Barré et Ignace. PHOTO COURTOISE, Photothèque nationale de l’air

De petites villes autrefois prospères ont connu un épuisement des ressources et des crises économiques. C’est notamment le cas de Rivière-La Guerre, qui a vu disparaître les ressources forestières qui l’entouraient. L’arrivée des bateaux à vapeur a achevé le village, qui s’est ainsi retrouvé isolé. 

En Abitibi-Témiscamingue, c’est un important feu de forêt qui a rayé de la carte Pascalis, un village minier au nord de Val-d’Or. 

Des lieux qui revivent 

Si plusieurs de ces villages sont tombés dans l’oubli, d’autres ont choisi de mettre en valeur cette inestimable richesse du passé. C’est le cas du village historique de Val-Jalbert, où les touristes affluent depuis des années. Après avoir été un poumon économique du Lac-Saint-Jean au début du 20e siècle, le village, construit autour d’une usine de pâte à papier, était tombé dans l’oubli dans les années 1940. 

La restauration de plusieurs bâtiments et la mise en valeur du site en ont fait une destination touristique fort prisée, que plus de 90 000 personnes visitent annuellement.   

  • Écoutez l’entrevue avec le journaliste Daniel Deslauriers à QUB radio:

«La restauration de nos bâtiments demeure encore aujourd’hui notre priorité», souligne Élise Hudon Thibeault, responsable des collections et du patrimoine de Val-Jalbert. 

C’est de ce modèle que souhaite s’inspirer Saint-Octave-de-l’Avenir, en Gaspésie. Cette petite municipalité avait été fermée dans les années 1970 pour favoriser la création de communautés plus grandes comme Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts. 

Aujourd’hui, Saint-Octave-de-l’Avenir revit depuis que des promoteurs ont décidé de rénover les lieux et d’y tenir de nombreuses activités récréotouristiques. 

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
Fermé en 1971, le village de Saint-Octave-de-l’Avenir se redéploie sous la forme d’un site récréotouristique. Son église avait coûté 30 000$ lors de sa construction au début de la colonie. Elle n’avait pas été détruite à la fermeture du village. Photo Agence QMI, Nelson Sergerie

«Plus il y a d’activités, plus on va générer de l’intérêt», estime le directeur adjoint du Village Grande Nature Chic-Chocs, Guy Lemire. 

Dans l'oubli pour de bon 

Cette renaissance n’est toutefois pas donnée à tous. L’ancien village de Lafontaine, dans Lanaudière, semble destiné à ne survivre qu’à travers de rares vestiges. 

«Dommage que les autorités municipales et les gouvernements n’y accordent que si peu d’intérêt. C’est l’histoire de notre peuple qui repose sous nos pieds», se désole Guillaume Petit, un passionné d’histoire qui a vécu cinq ans à Chertsey, sur le site de ce qui était autrefois Lafontaine, entouré de ruines et d’artéfacts maintenant cachés par la végétation. 

Saint-Jean-Vianney, une tragédie encore bien vivante

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
Le 4 mai 1971, un glissement de terrain majeur engouffrait une partie de la municipalité de Saint-Jean-Vianney, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, et forçait la fermeture définitive de ce village de 1700 habitants. De l’église ne subsistent que les marches. Photo Agence QMI, Daniel Deslauriers

Le 4 mai 1971, un glissement de terrain majeur engouffrait une partie de la municipalité de Saint-Jean-Vianney, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, et forçait la fermeture définitive de ce village de 1700 habitants.

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Réduit en cendres en moins de deux heures

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
Une vue du village de Pascalis avant la tragédie. Photo courtoisie, Société d’histoire et de généalogie de Val-d’Or

Il n’a fallu qu’une heure et demie pour que le petit village minier de Pascalis, en Abitibi, soit rasé le 7 juillet 1944.

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Un véritable musée à ciel ouvert à Val-Jalbert

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
Photo Agence QMI, Daniel Deslauriers

À quelques jets de pierre du majestueux lac Saint-Jean, Val-Jalbert, tout près du village de Chambord, propose un véritable retour en arrière aux amateurs d’histoire et de patrimoine.

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Un village fermé qui a de l'avenir

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
Fermé en 1971, le village de Saint-Octave-de-l’Avenir se redéploie sous la forme d’un site récréotouristique. Son église avait coûté 30 000$ lors de sa construction au début de la colonie. Elle n’avait pas été détruite à la fermeture du village. Photo Agence QMI, Nelson Sergerie

Même s’il a été fermé en 1971, le village de Saint-Octave-de-l’Avenir, qui se redéploie sous la forme d’un site récréotouristique à quelque 20 km au sud de Cap-Chat, en Gaspésie, demeure «vivant» et pourrait même voir son économie «se développer».

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Disparu après la mort de son fondateur

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
Photo Agence QMI, Daniel Deslauriers

Un petit village de la Montérégie en plein essor au début des années 1800 a disparu peu de temps après la mort tragique de son fondateur, mort foudroyé dans sa maison.

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Saint-Cyriac, disparu sous les eaux il y a presque 100 ans

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
PHOTO COURTOISIE, D. Allaire

Il y a presque 100 ans, 850 résidents du petit village de Saint-Cyriac, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, étaient expropriés et forcés de quitter leur maison pour faire du lac Kénogami un immense réservoir hydroélectrique.

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Lafontaine victime d’une chicane de clocher

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
PHOTO COURTOISIE, Guillaume Petit

Dans la région de Lanaudière, le cœur du village Lafontaine continue de battre malgré sa disparition au 19e siècle au profit de Chertsey, la municipalité où l’on retrouve ses vestiges dans une forêt, près d’une rivière.

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Une île et ses secrets

À quatre kilomètres à vol d’oiseau du petit village de Saint-Anicet, en Montérégie, reposent les vestiges d’un ancien village écossais appelé Godmanchester, aussi appelé village Rivière-La Guerre en référence au cours d’eau qui le sillonne.
PHOTO COURTOISE, Gilles Rivest

Saint-Ignace: rêve inondé: il s’agit du titre d’un livre portant sur un ancien village, près de Saint-Michel-des-Saints, qui a été inondé comme d’autres au 20e siècle dans la foulée de la construction de barrages hydroélectriques.

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