David Perron est prêt à jouer un rôle de mentor à Detroit
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Le Québécois David Perron a fait son deuil des Blues, après 11 saisons à St. Louis. Il souhaite maintenant jouer un rôle de mentor à Detroit.
La rupture avec les Blues a fait mal à l’ailier gauche de 34 ans.
«C’était décevant, a convenu Perron, en marge du Pro-Am Gagné-Bergeron, il y a quelques jours. Ça faisait plusieurs années que j’étais là. Mes enfants ont grandi à St. Louis. On était rendu habitué, on adorait ça. C’est difficile, je méritais un contrat qui aurait eu du sens pour l’équipe et pour moi.»
Le principal intéressé regarde cependant vers l’avant.
«C’est le temps de tourner la page, a-t-il convenu. Je suis excité d’aller à Detroit. J’ai eu des conversations avec [le directeur général] Steve Yzerman. L’équipe est en fin de reconstruction. [...] Je suis le plus vieux de l’équipe, je veux jouer un rôle de leader.»
«Pas les Golden Knights de Detroit»
Perron veut mettre son expérience de 973 matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH) à profit. Avec les Blues, il a connu l’adversité, avant de remporter la coupe Stanley en 2019. Avec les Golden Knights, lors de la première année d’existence de l’organisation à Las Vegas, en 2017, il a vu l’équipe surprendre pour atteindre la finale.
Perron croit avoir les outils nécessaires pour s’adapter rapidement avec la formation de l’État du Michigan.
Les différentes embauches des Red Wings, qui ont notamment acquis Ben Chiarot, Dominik Kubalik et Ville Husso, permettront à l’équipe d’aspirer à connaître du succès rapidement, selon le principal intéressé.
«Je veux m’assurer que les gars sortent ensemble et qu’il y ait un esprit d’équipe le plus tôt possible dans la saison pour qu’on ait une identité, a-t-il dit. L’année à Vegas, se trouver une identité, c’est la première chose qu’on a faite. On s’est retrouvés en finale de la coupe Stanley. On ne sera pas les Golden Knights de Detroit, mais on a beaucoup de bonnes pièces pour avoir une équipe gagnante.»
À St. Louis, même s’il n’avait une lettre d’assistant ou de capitaine sur son chandail, Perron était l’un des joueurs faisant partie du groupe de leadership de cinq ou six joueurs dans l’équipe. Il s’attend à jouer un rôle similaire avec sa nouvelle formation qui compte sur des jeunes prometteurs comme l’attaquant Lucas Raymond et le défenseur Moritz Seider, le dernier gagnant du trophée Calder.
Le Québécois a disputé son premier match à 19 ans dans le circuit Bettman. C’est à son tour d’aider les plus jeunes.
«Je me considère chanceux pour avoir une carrière assez longue qui me permet de voir les deux côtés de la médaille, a souligné Perron. Je jouerai un rôle important avec les jeunes. À mes débuts, Keith Tkachuk m'a aidé. Il a été dur avec moi, mais il a été “fair”.»