La menace de grève dans le transport scolaire toujours en vigueur
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Après la hausse des effets scolaires, une autre tuile risque de tomber sur la tête des parents puisque des transporteurs scolaires pourraient déclencher une grève.
«Le pire des scénarios, c’est [de déclencher une grève], explique Luc Lafrance, PDG de la Fédération des transporteurs par autobus du Québec. Le monde veut absolument être capable de commencer ses opérations comme chaque année scolaire. Le monde se prépare. Mais c’est un scénario qu’il faut envisager», avertit-il.
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) réclame des augmentations de 7000$ par année, par chauffeur.
Pour justifier cette hausse, la FEESP-CSN précise que les chauffeurs ne peuvent se trouver un autre emploi en raison de leur horaire atypique malgré le fait qu’ils travaillent à temps partiel.
Les syndiqués demandent également une meilleure gestion des fonds qui leur sont alloués.
Dans la forme actuelle, les centres de services scolaires peuvent gérer à leur guise les fonds donnés par Québec et pourraient garder une plus grande part pour faire des profits.
Pour l’instant, la seule contrainte est de redonner la moitié des fonds inutilisés au gouvernement.
Ils n’ont donc aucun incitatif à dépenser toutes les sommes, selon les syndiqués.
«Les centres de services scolaires se servent de cet argent à leur gré, dénonce Josée Dubé, présidente à la FEESP-CSN. Ils vont souvent mettre l‘argent dans ce qui est plus important [pour eux], et, à la fin, ce qu’il reste, ils vont le donner au transporteur scolaire.»