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Rentrée scolaire: des étudiants en difficulté financière

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Avec la montée du prix du panier d’épicerie, des loyers et de l’inflation, plusieurs étudiants peinent à joindre les deux bouts et appréhendent la rentrée scolaire dans les prochains jours. 

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«C’est difficile. On y va une semaine à la fois», a témoigné un cégépien à TVA Nouvelles.

Certains ont l’aide de leurs proches, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Des étudiants se tournent vers leur établissement d’enseignement pour leur venir en aide.

«On a un programme de bourses d’excellence pour les étudiants performants», a élaboré Jean-François Ouellet, directeur des Services aux étudiants de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). «On a aussi un programme de bourses de soutien financier. On offre toujours la possibilité de recourir à des bons d’épicerie.»

«On a des fonds d’urgence. Ces fonds d’urgence sont là pour soutenir la réussite des étudiants [en soutenant] les besoins de base, donc se nourrir, se loger», a ajouté de son côté Annie-France Pelletier, directrice adjointe au Bureau de promotion, d’information et de communications du Collège de Rimouski.

Pour que les étudiants soient en mesure de bien se concentrer sur leurs études, les cégeps et les universités leur recommandent de travailler au plus 15 heures par semaine. Mais avec le contexte économique actuel, est-ce réaliste?

«La population étudiante n’a jamais autant travaillé», a admis Maya Labrosse, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). «Elle travaille plus que ce qu’elle devrait pour mettre des énergies sur ses études.»

Pour venir en aide aux étudiants, la FECQ réclame donc une hausse du salaire minimum à 18$ l’heure, une compensation financière pour tous les stages et une stratégie nationale pour le logement étudiant.

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«[En 2021], 34% de la population étudiante rapportait ne pas avoir assez d’argent pour subvenir à ses besoins. Donc, on peut juste se douter qu’en ce moment, dans un contexte d’inflation, c’est encore plus problématique», a précisé Maya Labrosse.

Des cégeps et des universités ont indiqué être sensibles à la situation des étudiants, et d’autres mesures d’aide pourront être ajoutées prochainement.

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