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Travail au noir: il est temps de serrer la vis, soutient une association de consommateurs

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Une association de consommateurs voit d’un bon œil l’ajout du module d’enregistrement des ventes (MEV) de Revenu Québec, qui veut jeter une lumière crue sur le travail au noir dans la construction.

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« Ça fait longtemps que l’on se prononce contre le travail au noir dans l’industrie, donc on est favorable à toute mesure qui nous permettra d’y arriver », souligne Marc-André Harnois, directeur général de l’Association des consommateurs pour la qualité de la construction (ACQC).

En mars dernier, dans son discours du budget, le gouvernement a montré ses couleurs en disant que Revenu Québec allait offrir la version web du module d’enregistrement des ventes (MEV-WEB) pour dompter le secteur.

« Cette technologie qui a été récemment implantée dans le secteur du transport rémunéré de personnes (2021) pourrait s’intégrer à même les applications qu’utilisent les entreprises », a expliqué au Journal Mylène Gagnon, porte-parole de Revenu Québec.

« Pas l’idéal »

Or, pour Marc-André Harnois, il est très risqué de choisir un entrepreneur qui travaille au noir.

« Si on se retrouve en justice parce que les travaux ont été mal faits ou que l’on a un litige avec l’entrepreneur, aller voir un juge quand on a payé au noir, ce n’est pas l’idéal », résume-t-il.

Selon lui, la jurisprudence est claire : sauf exception, ceux qui ont tenté de contourner la loi en payant au noir ne doivent pas s’attendre à ce que la loi vienne les protéger lorsqu’ils ont des problèmes.

Responsabilité partagée

D’après M.Harnois, il s’agit d’une responsabilité partagée. Le client doit faire un effort au même titre que l’entrepreneur en construction.

« L’entrepreneur qui est croche avec l’État l’est peut-être ailleurs aussi », conclut-il, enfonçant le clou.

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