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Natation artistique: un père vit une journée très émotive

L’ancien joueur de hockey professionnel était plus nerveux qu’à l’époque où il chaussait les patins

Robert Hock
Photo courtoisie, Antoine Saito Robert Hock a retrouvé sa fille Georgia après la solide prestation de l’équipe canadienne au championnat mondial junior de natation artistique.

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Un père ému a vécu de grandes émotions, ce soir, quand il a vu sa fille en action pour la première fois à l’occasion du championnat mondial junior de natation artistique présenté au PEPS de l’Université Laval.

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Habitué à la pression après une carrière de 21 ans en Europe au terme de laquelle il a été intronisé au Temple de la renommée du hockey allemand en avril 2018, Robert Hock était nerveux comme un gamin quand il a vu sa fille Georgia, qui porte les couleurs de l’équipe canadienne, s’élancer dans la piscine à l’occasion de la finale technique par équipe.

« J’étais plus nerveux que lorsque je jouais au hockey, a-t-il raconté après avoir filmé toute la prestation de l’équipe canadienne qui a pris le 5e rang. C’est très spécial de voir ma fille prendre part au championnat mondial junior, ce que j’ai moi-même fait à deux reprises (1992 et 1993). Dans sa maison en République tchèque, ma mère regardait la performance de Georgia même s’il était 2 h du matin. »

Résident de Fort Pierce depuis 2018, où il travaille dans un club de golf et met à profit son diplôme en agriculture d’Ohio State obtenu à distance après avoir accroché ses patins en 2015, Hock n’avait jamais eu l’opportunité de vivre sur place une prestation de sa fille qui vit à Calgary avec sa mère et son frère. 

L’ancien centre voulait s’établir en Alberta avant la rupture avec son épouse qu’il a connue à l’époque où il évoluait avec la formation d’Adler Mannheim dans le plus puissant circuit allemand (DEL). 

Évoluant avec René Corbet au cours de cette saison 2010-2011, Hock est par la suite devenu le beau-frère de l’ancien attaquant des Nordiques, de l’Avalanche, des Flames et des Penguins. 

Enfui en allemagne

Il a rencontré son ex-épouse venue visiter sa sœur et Corbet en Allemagne.

Né en 1973 en République tchèque alors que les communistes dirigeaient le pays, Hock s’est enfui en Allemagne 15 ans plus tard en compagnie de sa sœur et de ses parents qui voulaient offrir un meilleur avenir à la famille. Tout le monde a franchi le rideau de fer avec succès et une nouvelle vie a débuté en Allemagne de l’Ouest.

« J’ai rapidement obtenu mon passeport allemand parce que j’étais bon au hockey, raconte Hock qui a obtenu 1029 points au cours de sa carrière professionnelle d’un peu plus de 1000 parties. On avait franchi la frontière pour atteindre la Yougoslavie. Mes parents (son père est maintenant décédé) sont retournés s’établir en République tchèque quand le régime communiste s’est écroulé. Ma mère y possède toujours une maison. »

Carrière

Reconnu pour ses qualités de fabricant de jeu, Hock aurait souhaité évoluer dans la LNH, mais son expérience a été de courte durée. 

« Je n’ai pas été repêché, mais Detroit m’a offert un essai, souligne le centre de 5 pi 9 po. Après un match à Binghamton où je m’étais fait brasser, j’ai décidé de retourner en Europe. À cette époque, la LNH privilégiait la robustesse aux habiletés. »

Hock a encore frais en mémoire son expérience au mondial junior. « J’ai affronté Eric Lindros en 1992, la même année où il a représenté le Canada aux Jeux olympiques en 1992. Darius Kasparatis (ancien arrière russe reconnu pour son jeu robuste) m’avait brisé une épaule au cours du tournoi. »

Meilleur ami

Au cours du mondial de 1993, il a rencontré le gardien Manny Legace qui a mené le Canada à la médaille d’or et qui a évolué en sa compagnie en Allemagne en 2010-2011. 

L’ancien portier des Blues et des Red Wings est devenu son meilleur ami. Entraîneur des gardiens des Blue Jackets de Columbus depuis 2018, Legace a obtenu une entrevue pour Hock avec l’organisation pour un possible poste de recruteur.

« Je ne sais pas si je veux retourner dans le hockey, précise-t-il. Le directeur du développement des joueurs des Jets Jimmy Roy m’avait offert un poste il y a trois ans, mais je ne voulais pas être constamment sur la route. On verra bien si Columbus m’offre quelque chose ou non lors de notre rencontre à mon retour aux États-Unis. »

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