Natation artistique: Jacqueline Simoneau profite pleinement de sa pause

En pause de la compétition depuis la conclusion des Jeux de Tokyo en août 2021, la nageuse artistique Jacqueline Simoneau ne ferme pas la porte à une participation aux Olympiques de 2024 à Paris.

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Très occupée avec ses études en podiatrie à l’UQTR et ses nombreuses implications, Simoneau voulait s’accorder une pause de deux ans. Elle prendra une décision en août prochain avant la sélection de l’équipe canadienne qui se déroulera à l’automne.

« J’ai adoré ma première année loin de la compétition, mais j’ai gardé un pied dans la piscine, illustre la double olympienne, qui passe la semaine à Québec à l’occasion du Championnat mondial junior, où elle campe le rôle d’analyste pour la webdiffusion de la FINA et qui salue le travail du comité organisateur. Ça serait vraiment le fun de participer à mes 3e Jeux et de vivre la cérémonie d’ouverture à Paris. Je m’entraîne pour le plaisir au lieu de 40 à 60 heures par semaine. »

• Photo Courtoisie Antoine Saito

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Entraînement entre les cours

Simoneau n’a pas de crainte qu’elle sera prête si elle décide de revenir à la compétition pour vivre ses troisièmes Jeux, après ceux de Tokyo et de Rio en 2016. 

« Compte tenu de mon expérience et du volume d’entraînement, un an va suffire pour revenir, a-t-elle souligné. À l’époque, je n’aurais jamais pensé comme ça. De toute façon, je ne ferai pas de retour si je ne suis pas prête. C’était clair que la priorité était mes études pour les deux années suivant Tokyo. Je nage le matin et je m’entraîne entre mes cours. »

Si jamais elle tente un retour, Simoneau sait déjà quelle épreuve elle privilégiera. « La priorité sera le duo afin de donner la chance aux plus jeunes de participer à l’épreuve par équipe, a-t-elle expliqué. Claudia [Holzner] m’a dit qu’elle allait revenir si je reprends la compétition. »

Simoneau et Holzner ont nagé le duo ensemble à Tokyo. Holzner a aussi pris une pause au retour de la capitale nippone.

Camps partout sur la planète

Les services de Simoneau sont recherchés. Elle revient d’un camp au Mexique où elle a partagé ses connaissances techniques et en chorégraphie. Elle quittera pour Winnipeg après les mondiaux juniors. Au Mexique, elle a tourné des capsules intitulées Les dix secrets de Jackie.

« Ça va rouler dans les médias sociaux sous peu, a-t-elle indiqué. Je fais des camps un peu partout dans le monde depuis plusieurs années. J’ai été en Colombie, en Grèce et à Singapour notamment. Mes connaissances techniques sont bien appréciées. »

Élue après les Jeux de Tokyo, la double olympienne siège au sein du comité des athlètes canadiens. Elle a séjourné en Grèce, où elle a représenté le Canada à l’Académie internationale olympique. « Je veux faire une différence dans le sport au Canada. Je profite au maximum de ce premier été sans compétition et sans entraînement intensif. Parce que mon corps était habitué à l’adrénaline et de se surpasser à chaque jour, les mois de septembre et d’octobre ont été difficiles, mais tout est rentré dans l’ordre. Avec la podiatrie, j’ai trouvé une autre passion. Je réalise un rêve. »

Du plaisir

Simoneau goûte pleinement sa première expérience devant la caméra. 

« J’adore, résume-t-elle. Je travaille avec une pro [Andrea Holland], qui fait la description. L’avenir de la natation artistique canadienne est brillant. Les filles n’ont pas eu d’opportunités de nager sur la scène internationale au cours des deux dernières années et c’est comme ça que tu grandis comme athlète. Après les programmes techniques, elles seront plus à à l’aise dans les routines libres. »