Est du Québec: des infirmières africaines au secours de centres de santé
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Un total de 37 infirmières africaines feront leur arrivée au Bas-Saint-Laurent d’ici les prochaines semaines afin de répondre à la pénurie de main-d'œuvre.
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De ces 37 infirmières, 21 s’installeront à Rimouski et 16 à Matane. Elles devront toutefois poursuivre une formation d’un an au cégep pour parfaire et faire reconnaître leurs acquis.
Ce qui réjouit le CISSS du Bas-Saint-Laurent c’est qu’elles ont choisi la région comme terre d’accueil. En effet, Recrutement Santé Québec leur a proposé Québec, Montréal, Sherbrooke, la Gaspésie, mais c’est dans l’Est-du-Québec qu’elles ont choisi de s’installer.
À moyen et long terme, les chances que cette main-d’œuvre demeure dans la région sont donc plus grandes. Elles ont un permis de travail de trois ans au pays.
La pénurie de main-d'œuvre gêne les efforts de Recrutement Santé Québec pour attirer des travailleurs à l’intérieur de la province, et force l’organisation à chercher à l’extérieur.
«On a des manques d’infirmières dans notre organisation, admet Katy Pelletier, coordonnatrice au CISSS du Bas-Saint-Laurent. On va à l’international pour élargir le périmètre de gens qui pourraient venir».
Un enjeu de taille attend toutefois les infirmières: la crise du logement. Le taux d’inoccupation des logements est à 0,2% et la situation est pire pour les 2 1/2, 3 1⁄2, et plus où il y a aucun appartement d’affiché.
Le CISSS et la Ville de Rimouski lancent un appel à tous pour aider ces dernières à trouver des logements.
«On essaie de trouver des solutions à court, moyen et long terme, a assuré le maire de Rimouski, Guy Caron. On a un plan d’action qui sera présenté à l’automne en prévision du budget 2023 pour s’attaquer à la crise du logement».
Le CISSS affirme qu’il pourrait de nouveau faire affaire au recrutement international pour pourvoir d’autres postes.