50 000 logements sociaux et de la densification urbaine, promet QS
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SHERBROOKE | Québec solidaire s’engage à livrer 50 000 logements sociaux, dont la moitié dès le premier mandat, en plus de miser sur une densification de l’ensemble des nouvelles habitations.
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Le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois a annoncé son plan de construction de logements sociaux, jeudi, un investissement de 3,2 milliards $ sur quatre ans.
« On entend souvent des préjugés, sur le logement social. Ce serait synonyme de petits logements, de logements mal construits, mal entretenus. Trop souvent, on a l’impression que le logement social, c’est synonyme de rester dans la pauvreté plutôt que d’en sortir », a-t-il déploré lors d’un point de presse à Sherbrooke.
À l’inverse, M. Nadeau-Dubois promet qu’un gouvernement solidaire en fera un « milieu de vie moderne, un milieu de vie écologique ». « Ça va donner le goût d’y habiter », dit-il.
En plus de la construction de logements neufs, les solidaires souhaitent faire l’acquisition d’immeubles existants afin de les convertir en logements communautaires.
Avec le télétravail, par exemple, des tours à bureaux pourraient faire place à de nouvelles unités. « C’est un exemple que je vous donne, précise M. Nadeau-Dubois. Mais c’est pour dire que si on veut construire des logements sociaux plus vite au Québec, la manière de faire c’est de prendre des bâtiments existants et de les transformer en immeubles à logements. »
Densification
Par ailleurs, Québec solidaire mise sur une densification dans l’ensemble des nouvelles constructions, tant sur le marché privé que public.
Son plan climat du parti prévoit une augmentation entre 2% et 10% des maisons unifamiliales attachées ou des appartements d’ici 2030.
« On va travailler avec les municipalités pour faire une politique d’aménagement du territoire qui permet une densification intelligente, une densification aussi qui est appropriée à chaque région, à chaque collectivité », a commenté Gabriel Nadeau-Dubois.
Il parle d’une « densification douce ». « C’est important si on veut venir freiner l’étalement urbain », plaide-t-il.
« On va avoir des objectifs de densification, mais on ne forcera personne à déménager ou à habiter dans une maison dans laquelle ils ne veulent pas habiter », assure Gabriel Nadeau-Dubois, affirmant qu’un « consensus » existe au Québec sur le besoin de densifier les milieux urbains.
– Avec l’Agence QMI