Séries de la Ligue Frontière: les Capitales forcent un match ultime face aux Titans
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QUÉBEC | À l’issue d’une soirée peu ordinaire au Stade Canac, marquée par une panne d’électricité ayant duré une trentaine de minutes, les Capitales de Québec sont demeurés en vie, samedi soir, en battant les Titans d’Ottawa par le pointage de 4 à 3.
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En signant la victoire devant 4297 spectateurs, la formation locale a forcé la tenue d’un troisième et ultime match dans cette courte série qui se conclura dimanche, toujours à Québec.
T.J. White a joué les héros, en fin de 11e manche, avec un coup sûr mettant fin au match. Il a alors poussé son coéquipier Michael Theisen à la plaque payante avant d’être entouré et célébré par tous les joueurs des Capitales.
Un peu plus tôt, le Québécois Marc-Antoine Lebreux avait habilement déposé un amorti-sacrifice pour permettre à Theisen d’avancer du premier au deuxième coussin, puis David Glaude l'a fait progresser au troisième but.
«Ce n’est pas la fin, avait souhaité le lanceur québécois Miguel Cienfuegos, vendredi soir, après la défaite subie à Ottawa. C’est bon qu’on ait connu un match plus difficile en partant, ça brasse la cage un peu, on revient à la maison avec deux matchs, on a l’avantage du terrain et il suffit de faire le travail à domicile.»
En fin de neuvième manche, avec aucun retrait et les buts remplis, les Capitales avaient raté une belle occasion de l’emporter. Jeffry Parra, White et Kyle Crowl ont tour à tour été retirés au bâton par le releveur des Titans Matt Valin.
L’histoire du match
À propos du déroulement de la rencontre de samedi, le partant des Capitales Codie Paiva avait déjà 61 lancers au compteur après les deux premiers tours au bâton des Titans. Son total était de 118 quand il a quitté la rencontre après cinq manches et un tiers de travail.
Le sort des Capitales devait ainsi reposer, en grande partie, sur les épaules des releveurs de l’équipe, dont Frank Moscatiello, sur la butte au moment où les lumières se sont éteintes. Franklin Parra a grandement contribué, n’allouant aucun coup sûr et un seul but sur balles en quatre manches en relève.
Paiva a permis trois points, tous mérités, à la suite de neuf coups sûrs et un but sur balles durant sa présence au monticule. AJ Wright et Jake Sanford ont chacun frappé la longue balle à ses dépens.
Circuit de Pompey
Tristan Pompey avait offert un premier moment de réjouissance à la foule du Stade Canac, en fin de deuxième manche, en frappant un circuit de deux points. Pompey a toutefois dû quitter la rencontre, en début de sixième manche, après avoir tenté un plongeon en défensive.
Blessé sur la séquence, le voltigeur de gauche, un peu trop audacieux, a permis au frappeur Tyrus Greene d’atteindre le troisième but, bien malgré lui. Il était possible de croire, à un certain moment, à un circuit à l’intérieur du terrain... Greene est finalement parvenu à croiser le marbre à la suite d’un double de son coéquipier Wright. Les Titans créaient alors l’égalité 3 à 3.
Le Québécois Jonathan Lacroix a aussi produit un point pour les Capitales dans ce match, avec un simple opportun au champ centre, en quatrième manche.
- L’autre demi-finale opposant les Boomers de Schaumburg aux Wild Things de Washington profitait d’une pause, samedi. Les Boomers mènent 1-0 dans cette série 2 de 3.
Hommage au boulot accompli par Franklin Parra
Le gérant Patrick Scalabrini était souriant, mais exténué après le match éliminatoire de samedi soir au Stade Canac, remporté par le pointage de 4 à 3 en fin de 11e manche par les Capitales de Québec face aux Titans d’Ottawa.
«Je suis brûlé raide, a confié Scalabrini. C’est stressant une journée de même.»
Si T.J. White est celui qui a joué les héros avec le coup sûr mettant fin à la rencontre, Scalabrini a attiré l’attention sur un autre de ses joueurs : le releveur Franklin Parra, âgé de seulement 22 ans.
«Il a grandi le kid, a indiqué le gérant. C’est notre joueur le plus jeune. Mais en considérant sa fin de saison, au moment de perdre [Nick] Horvath, on voulait que ce soit lui notre gars de confiance. Quel travail incroyable sous pression! C’est un peu lui qui a gagné ce match-là pour nous.»
En quatre manches de travail, le jeune Parra n’a accordé aucun coup sûr et un seul but sur balles. Il a ainsi assuré la survie des Capitales lors des huitième, neuvième, 10e et 11e manches. Horvath, qui a été embauché par l’organisation des Angels de Los Angeles plus tôt ce mois-ci, n’aurait pas fait mieux.
À Jeffry de se lever
Pour le match décisif de dimanche, Scalabrini devra compter sur d’autres héros. Le gérant a d’ailleurs lancé le défi à un autre Parra, soit Jeffry.
«Je m’attends à un gros match de Jeffry Parra demain (dimanche)», a ainsi envoyé Scalabrini, sachant fort bien que le frappeur de 32 circuits en saison régulière n’a pas connu son meilleur match, samedi.
À deux occasions, le Dominicain aurait pu faire gagner son équipe en poussant simplement un coéquipier au marbre. En fin de neuvième manche, avec aucun retrait et les buts remplis, Parra a notamment été incapable de générer quoi que ce soit. Il a plutôt été retiré sur des prises.
- Carlos Sano sera le lanceur partant pour les Capitales, dimanche à Québec, lors du troisième et décisif match de cette série contre les Titans d’Ottawa.