Souverainistes à la CAQ: «sauve-qui-peut!» dit PSPP
Coup d'oeil sur cet article
À 16 jours du scrutin, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon appelle les souverainistes qui votent pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) à rentrer au bercail. Il affirme que François Legault a ravi au Parti libéral du Québec (PLQ) le monopole du fédéralisme.
• À lire aussi: Télé-Québec: le PQ veut sortir des ondes les émissions jeunesse comme La Pat'Patrouille
• À lire aussi: «Taxe orange»: GND compare Legault à Harper
• À lire aussi: Autoroute: limite de vitesse de 120 km/h, promet Duhaime
Dans un échange avec Dominique Anglade lors du Face-à-Face à TVA jeudi, le premier ministre sortant a réitéré que la CAQ était contre la souveraineté du Québec.
«Notre projet, il est à l’intérieur du Canada. Pendant 50 ans, il y a eu un débat entre deux partis, le Parti libéral et le Parti Québécois», a déclaré François Legault, ajoutant que «le Parti libéral a perdu le monopole d’être contre la souveraineté du Québec.»
Le chef du PQ estime que cette déclaration «change complètement la donne» dans la campagne électorale.
«Il s’est pété les bretelles, il s’est vanté d’être le parti qui a ravi au PLQ le titre d’éteignoir, de parti qui travaille le plus fort contre l’indépendance du Québec», a signalé Paul St-Pierre Plamondon tout juste avant un discours devant le regroupement Force Jeunesse.
«Il a affirmé que son parti était fédéraliste et qu’il n’y avait pas de place pour l’indépendantiste.»
«Sauve-qui-peut!»
Ainsi, il lance un «message à tous les indépendantistes du Québec qui ont voté CAQ en 2018: sauve-qui-peut!». Le chef péquiste réitère que la porte est grande ouverte.
«La CAQ veut étouffer votre voix, elle veut éteindre votre voix. Je sais que plusieurs indépendantistes ont voté CAQ en 2018 pour remplacer les libéraux. Je vous confirme que c’est fait», a-t-il relaté.
Il répète qu’il y a une «seule maison» pour «ceux qui ont à cœur» la voix des indépendantistes «et c’est celle du Parti Québécois».
Legault confirme
Le premier ministre sortant a confirmé aujourd’hui que le projet de la CAQ est fédéraliste, affirmant néanmoins comprendre «qu’il y en a qui sont découragés», en visant le chef péquiste.
«C’est un moyen la souveraineté, le but c’est qu’on ait un Québec fort et on pense, les trois qui sont ici (Legault, Drainville et Biron), qu’on est capable d’avoir un Québec fort à l'intérieur du Canada», a-t-il indiqué, lors d'un point de presse à Lévis.
-Avec la collaboration de Geneviève Lajoie, Bureau parlementaire