Des enjeux électoraux restent en suspens en Mauricie et au Centre-du-Québec

La campagne électorale se termine à quelques jours du scrutin du 3 octobre, mais d’importants enjeux restent encore en suspens en Mauricie–Centre-du-Québec. 

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La mairesse de Fortierville est ainsi demeurée sur son appétit et s’est montrée déçue qu’absolument rien n’ait bougé pour rétablir les heures d’ouverture quotidiennes du service d’urgence du CLSC de sa municipalité à 16 heures.

Une mobilisation populaire en cours de campagne, la préférence exprimée à Trois-Rivières par le ministre de la Santé de régler le problème avec des médecins dépanneurs et une brève rencontre entre la mairesse et François Legault la semaine dernière n’ont pas suffi à trouver une solution rapide.

«Tous les candidats en ont parlé. Ils ont mentionné vouloir rétablir les choses à Fortierville, mais il ne s’est rien passé d’autre que ça», s’est désolée la mairesse Julie Pressé.

Le coup de baguette magique électorale attendu à Shawinigan n’est pas venu non plus à l’usine de filtration défaillante du Lac-à-la-Pêche.

«J’ai comme l’impression que parmi les candidats, à part le candidat du PLQ qui est passé à mon bureau, personne n’est venu me voir. Personne ne m’en a parlé», a déploré le maire de Shawinigan, Michel Angers.

Ce dernier a toutefois hérité durant la campagne d’un centre de recherche pour batteries de véhicules électriques de 40 millions $, si la CAQ forme le prochain gouvernement.

À Saint-Narcisse, des citoyens du troisième rang avaient fait du raccordement au réseau municipal d’aqueduc un cheval de bataille durant la campagne.

Ils ont obtenu in extremis la possibilité de rencontrer la ministre Sonia LeBel, députée du comté de Champlain, dans l’espoir d’un coup de pouce financier.

Cette rencontre n’aura toutefois lieu qu’après le 3 octobre, si Sonia LeBel devait être réélue.