La CAQ déçoit sur l'accès au fleuve dans l'Est de Québec
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«Déçu» par le gouvernement de la CAQ, un groupe de citoyens s’inquiètent maintenant du sort réservé au secteur fluvial de l’est de Québec, après que leurs demandes sont restées lettre morte pendant la campagne.
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Table citoyenne Littoral Est avait demandé en début de campagne aux partis en lice de s’engager pour la transformation de l’autoroute Dufferin-Montmorency en boulevard urbain et l’aménagement d’une phase 4 de la de la promenade Samuel-de-Champlain en linéaire et continue. Seuls Québec solidaire et le Parti québécois appuient intégralement les demandes, a indiqué le porte-parole de la Table, Daniel Guay.
Les conservateurs n’ont pris aucun engagement sur l’accès au fleuve. «On voit que du côté conservateur, ils aiment mieux augmenter les limites de vitesse sur les autoroutes que de les transformer.»
Les libéraux appuient la réalisation de la promenade, mais sans indiquer à quoi ressembleraient les accès au fleuve. «Leur candidat, Charles Robert, a indiqué que l’hypothèse du boulevard urbain doit être envisagée», a indiqué la Table.
Marché Champlain
Quant à la CAQ, le premier ministre sortant François Legault est plus intéressé par la reconstruction du Marché Champlain dans le secteur de la traverse que par la promenade Samuel-de Champlain, à l’est, estime Daniel Guay.
«Ils en ont parlé du bout des lèvres en disant qu’ils veulent faire un groupe de travail, mais on voit qu’ils sont plus préoccupés par le troisième lien et la sortie qu’ils veulent faire dans ce coin-là pour rejoindre d’Estimauville.»
La vice-première ministre de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault, interpellée depuis le début de la campagne, ne s’est jamais manifestée et n’a pas répondu aux demandes de rencontre, ce que déplore Daniel Guay.
«Injustice»
«C’est une injustice. À Sainte-Foy–Sillery, les citoyens n’ont pas eu à se battre pour avoir quelque chose d’intéressant. À l’époque, c’était le gouvernement [du Parti québécois] de Bernard Landry qui y croyait. Avec l’aide de la Commission de la capitale nationale, il a fait quelque chose qui est très populaire. Le gouvernement de la CAQ devrait s’en inspirer.»
En résumé, le groupe citoyen s’inquiète des quatre prochaines années d’un probable mandat caquiste. «Il va falloir continuer à promouvoir. On va miser beaucoup sur les appuis du conseil municipal et du maire pour aller de l’avant, mais il va falloir travailler fort pour convaincre le gouvernement et mettre un peu de pression pour qu’ils aillent plus loin que les engagements actuels.»