Le monde à l'envers»: une urgentologue intoxiqué à l'arsenic demande au gouvernement de prendre action
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L'urgentologue Catherine Falardeau quitte son patelin et ses patients pour préserver sa santé ainsi que celle de sa famille et demande au gouvernement de mettre ses culottes.
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L’urgentologue Catherine Falardeau, établi à Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, depuis une vingtaine d’années, a décidé de quitter définitivement sa région et ses patients quand elle s’est rendu compte que son sang était intoxiqué à l’arsenic, a-t-elle confié lors de l’émission «Le monde à l’envers», vendredi soir.
Arrivée dans la ville abitibienne en 1999, la médecin a tenté de sonner l’alarme en 2005 avec une amie artiste, après la parution d’un rapport du ministère de l’Environnement sur les émissions d’arsenic et d’autres résidus miniers problématiques dans la région. Les deux femmes ont monté l’installation «Mine de rien, mais se sont rapidement fait rabrouer.
En 2019, soit 20 ans après son arrivée, la mère de quatre enfants s’est finalement décidée de quitter sa région après avoir été victime d’une intoxication à l’arsenic.
«Je suis maman. À la maison c’est moi qui mets les règles. Je m’attends que le gouvernement pour lequel je vais voter mette les règles, après ça la Fonderie Horne prendra sa décision et non le contraire», a-t-elle dit à Stéphan Bureau.
À l’heure actuelle, la Fonderie Horne se limite à un seuil d'émissions d'arsenic de 15 ng/m3 d'ici cinq ans. Une limite qui excède la norme québécoise de 3 ng/m3.
Rappelons que le premier ministre sortant François Legault croit que c’est aux citoyens de Rouyn-Noranda de déterminer le sort de la Fonderie Horne et que si la majorité le voulait, le gouvernement de la CAQ fermerait l’usine.
- Écoutez en balado l'émission « Le monde à l’envers » de TVA diffusée chaque vendredi en direct 20 h via QUB radio :
Dominic Maurais répond
Pointé du doigt cette semaine pour avoir attisé la haine envers une journaliste de La Presse - cette dernière a d’ailleurs porté plainte à la police pour les menaces de mort qu’elle a reçues à la suite d’un topo de l’animateur vedette de CHOI Radio X, Dominic Maurais accuse l’homogénéité des médias.
Invité sur le plateau de l’émission «Le monde à l’envers», l’animateur a plaidé en faveur d’une divergence d’opinions plus franche dans les médias.
«On est dans des silos. On est enfermé dans des certitudes, on est dans des chambres d’échos. Il faut se parler», a-t-il dit.
Questionné par Stéphan Bureau sur le traitement médiatique et le langage grossier de certains animateurs de la station – dont le sien -, M. Maurais s’est défendu d’utiliser certaines techniques s’apparentant à de l’intimidation, dont la répétition de certains segments, et a misé sur le fait que les médias étaient trop facilement la cible de critiques. «L’acharnement vient de l’autre sens aussi. Il va falloir baisser la température et apprendre à se parler dans le respect dans les deux bords», a-t-il dit à Stéphan Bureau, soulignant qu’il était lui aussi la cible de critiques sévères, tant du public que d’autres médias.
Un débat animé sur l’instrumentalisation de l’immigration
L’équipe de débatteurs de la semaine; Biz, Yasmine Abdelfadel, Guy Nantel et Sophie Durocher ont eu un débat animé sur la question de l’instrumentalisation de l’immigration comme stratégie politique. Ils ont débattu aux côtés de l’invité spécial de la semaine, Guylaine Tremblay, qui incarne Anna dans la série de TVA «Anna et Arnaud», ouvrant la porte à une discussion sur le nouveau visage de l’itinérance.
Tandis que l’ancienne journaliste de TVA Sport Nancy Audet s’est confiée à Stéphan Bureau sur les lacunes de la DPJ et le manque criant de famille d’accueil; un sujet dont il a peu été question au cours de la présente campagne électorale. L’autrice, aussi marraine de la Fondation des jeunes de la DPJ, a récemment fait paraitre «Plus jamais la honte : Le parcours improbable d’une petite poquée» aux Éditions de l’Homme.
L’émission «Le monde à l’envers» est présentée chaque vendredi en direct, sur le coup de 20 h.