QS veut être une opposition « forte » pour la région de Québec
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Les candidats solidaires de la région de Québec réclament un mandat qui leur permettra d’être une opposition « forte », et ils continuent de frapper sur le clou du troisième lien, une « vraie farce », à leur avis.
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« Ce que j’entends, c’est que les gens se disent : ça va être qui qu’on va choisir comme opposition à Québec ? On veut-tu vraiment donner tous les pouvoirs à la CAQ ? Non. Il faut avoir une députation, une opposition solidaire qui est forte », a demandé Sol Zanetti, député sortant de Jean-Lesage, vendredi matin.
Selon lui, Québec solidaire (QS) est le seul parti avec une « vision vraiment différente », alors que « tous les autres proposent une forme ou une autre de troisième lien ».
Il croit que QS a fait ses preuves, en se battant par exemple pour une meilleure qualité de l’air dans les quartiers centraux.
Il accuse d’autre part les candidats de la CAQ d’avoir été « absents » et d’avoir mené une « campagne défensive » dans les dernières semaines.
Deux sièges à conserver
Lui-même menacé par une très chaude lutte avec la caquiste Christiane Gamache, Sol Zanetti a assuré que son parti est « assez confiant » de conserver son comté et celui de Taschereau, les seuls qui étaient orange dans la région à la dissolution de la Chambre.
QS espère aussi connaître « de l’expansion », ayant entre autres déployé beaucoup d’énergie dans Jean-Talon.
Le tunnel souhaité par la CAQ a par ailleurs fait les frais des critiques les plus vives lors de la conférence de presse convoquée par la campagne régionale de QS, à une fin de semaine du vote.
« C’est un symbole d’une gouvernance irresponsable tournée vers le passé, qui n’a aucun bon sens », a dénoncé M. Zanetti.
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Un « boulet »
Pour Etienne Grandmont, qui tente de succéder à Catherine Dorion, le troisième lien fut une « vraie farce » et un « gros boulet » pour François Legault pendant la campagne électorale.
Il en veut pour preuve les études entourant le projet, que le gouvernement sortant refuse de dévoiler en arguant qu’elles ne sont pas à jour.
La CAQ et le PCQ « souhaitent que les gens restent pognés dans le trafic, passent plus de temps dans leur char », affirme-t-il, plaidant que la science est claire et que l’augmentation de la capacité routière ne peut qu’accroître la congestion et les émissions polluantes.
Il met aussi en doute le coût estimé du tunnel de la CAQ de 6,5 G$.
« Personne [ne] croit ce chiffre-là et selon moi, selon nous, c’est probablement plus basé sur des sondages que sur de vraies études techniques », soutient-il.
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