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«Je me sens vivant en faisant ce métier-là» – King Melrose

King Melrose / crédit Kevin Millet
Photo courtoisie, Kevin Millet

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La pandémie a été une période de remise en question pour de nombreux artistes, et King Melrose n’y a pas échappé. Après trois années difficiles sur le plan «monétaire, professionnel et mental», où il a tenté de réorienter sa carrière, le roi des palmarès a finalement retrouvé la raison. Un enchaînement de moments heureux, dont la naissance de sa fille Flora, lui a redonné le goût de nous faire danser.

Il a même dû retourner sur le marché du travail, car celui à qui on doit de nombreux hits radio (Ne me laisse pas tomber, Ça se danse, Libre de s’aimer, Sauve-moi de toi) ne roule pourtant pas sur l’or. Il a notamment été facteur et a travaillé dans la construction.

«C’était le désert sur le plan créatif, se désole-t-il à l’autre bout du fil. Je me suis vraiment demandé si je continuais à faire de la musique.»

Mais voilà que la vie s’est avérée plus lumineuse en avril 2020, lorsqu’il a rencontré le grand amour à un moment où il n’y croyait plus. Avec Sophie, qui est médecin, il a rapidement fondé une famille et la naissance de la petite Flora, à qui il a écrit une chanson, l’a plongé dans une période «angoissante», mais «intensément belle». 

Ce bonheur inattendu et la rencontre avec de nouveaux collaborateurs (Ricky Paquette, Kim Richardson, Claudia Bouvette) ont rallumé sa flamme. «Je me suis rendu compte que je ne savais pas faire grand-chose d’autre que de chanter et d’être bon là-dedans. Je me sens vivant en faisant ce métier-là», raconte-t-il.

Retour à la pop soul

Voilà qu’a fleuri dans son esprit un nouveau EP, Fleur de cactus – Face A (la face B viendra en 2023), un bouquet de six chansons qui reviennent à la pop soul de ses débuts (influencée par Leon Bridges et Sam Cooke), et inspirées des « nouvelles fondations de sa vie ». Lancées hier, elles démontrent bien que King Melrose, de son vrai nom Sébastien Côté, n’a rien perdu de son sens inné de la mélodie. 

L’album porte bien son titre puisque la fleur de cactus, qui pousse dans des milieux arides, est pour lui la plus belle illustration «que c’est dans des moments hostiles que peuvent naître de super belles choses». 

Avec Mariana Mazza

Et la vie continue de réserver de belles surprises à King Melrose. Il a reçu, mardi soir dernier, le Prix Eddy-Marnay remis par la Fondation SPACQ (Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec), accompagné d’une bourse de 10 000 $. 

Côté spectacles, en plus de se produire dans un festival en France le 8 octobre prochain, il assurera les premières parties de l’humoriste Mariana Mazza une partie de l’automne. Un mariage bizarre? Pas tant que ça : Mariana Mazza est une «grande complice» du chanteur et marraine de sa fille. 

«Mariana ne fait rien d’ordinaire, souligne-t-il. Elle a déjà écrit une chanson avec moi, participe à ma création, et écoute mes questionnements sur le métier. On a souvent eu des discussions qui ont mené à des idées de spectacles. Elle fera partie de ma vie encore longtemps... même si des fois elle parle beaucoup (rires)»!


L’album Fleur de cactus – Face A, est disponible sur toutes les plateformes.

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