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Les Maryann: boys band fabriqué à Québec

Les Maryann découvrent l’art de faire de la pop comme les Backstreet Boys

Quebec
Photo Stevens LeBlanc Quoi de mieux que le décor du centre de jeux et d’arcades Carie Factory pour un projet ludique comme celui des Maryann ?

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L’un est un chanteur rock, l’autre fait de la folk et un troisième larron évolue dans des univers indie. Ensemble, trois artistes de Québec ont formé le boys band Les Maryann et se sont aperçus que jouer dans les platebandes des Backstreet Boys, c’est pas mal plus compliqué que ce que nos préjugés peuvent laisser croire.

« C’est difficile, écrire des gros hits. Les artistes qui sont dans les boys band sont ultra-talentueux », fait remarquer Dominic Pelletier (membre du groupe rock Caravan).

En effet. Il faut composer des chansons pop accrocheuses, danser en symbiose dans un vidéoclip, réaliser des harmonies vocales qui n’irriteront pas les oreilles des auditeurs. « Ce sont des athlètes », admet Pierre-Hervé Goulet (le gars de folk).

« Sur le plateau du premier vidéoclip, on a fait un méchant saut quand on a réalisé qu’il fallait danser. Pour faire des chorégraphies qui ont l’air faciles, c’est ultra-compliqué », enchaîne Samuel Wagner (le gars d’indie).

Joyeusement sérieux

Dans son premier EP de cinq titres, L’essentiel, et dans ses vidéoclips, Les Maryann s’approprient les codes de la pop qu’on dit commerciale avec un sourire en coin. Pour la séance photo, les trois gars avaient opté pour un look californien : salopette sur chandail rayé aux couleurs pastel.

C’est second degré et assumé. Musicalement, par contre, c’est du sérieux. Il fallait que les chansons tiennent la route, affirme Samuel Wagner. Elles la tiennent, puisque les premiers extraits Mireille et Fais-toi s’en pas ont eu un certain succès à la radio.

« Notre produit actuellement est axé sur la pop de la fin des années 1990 et le début des années 2000, mais on est un melting-pot de plein d’affaires, des Beach Boys aux Bee Gees », explique-t-il.

Une première rupture

Dans leur démarche, ils ont poussé le concept jusqu’à tourner un documentaire humoristique qui relate les dessous de la création du groupe jusqu’à sa... rupture.

« Notre première séparation », précise Dominic Pelletier.

Ce n’est pas une blague, disent-ils. Dominic Pelletier a vraiment décidé, avant même que le groupe prenne véritablement son envol, d’enregistrer un album solo, qui paraîtra au cours des prochains jours. Ceci explique pourquoi aucune tournée n’est prévue.

« Pour l’instant, c’est sur le web », dit Samuel Wagner.

Il y a quand même de l’espoir. « Si les fans nous envoient des lettres d’amour... », avance Pierre-Hervé Goulet.

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