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La vaccination contre la COVID-19 prend du retard au Québec

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Les autorités lancent un appel à la vaccination au Québec, alors que moins du quart de la population a reçu sa quatrième dose contre la COVID-19.

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«On doit accélérer la cadence», affirme le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos. 

En date de vendredi dernier, seulement 23 % de la population générale avaient reçu une quatrième dose dans la province. Chez les 18-29 ans, ce chiffre descend à moins de 4 %.

Loin de la cible

Interrogé sur le sujet hier, M. Duclos s’est montré inquiet, mais il est loin de baisser les bras. Le retour des vacances et l’arrivée d’un nouveau vaccin ont eu pour effet d’augmenter l’achalandage dans les centres de vaccination, a-t-il observé.

Le ministre a toutefois admis que les provinces canadiennes, dont le Québec, étaient loin de la cible que le gouvernement s’était fixée il y a quelques semaines. Il souhaitait alors que le nombre de troisièmes doses se rapproche du nombre de deuxièmes doses. 

Selon les données, la cible est ratée parce que 84 % des Québécois sont doublement vaccinés, tandis que seulement 54 % des citoyens sont allés chercher leur troisième dose.

Alors que le passeport vaccinal était notamment exigé pour la pratique des sports à l’école, les adolescents de 12 à 17 ans se sont fait vacciner massivement à plus de 90 %. Le troisième vaccin est beaucoup moins populaire chez les ados, avec un taux de vaccination autour de 20 %.

L’écart entre les doses

Le constat : l’écart entre les doses augmente dans plusieurs tranches d’âge chez les 50 ans et moins.

«Plus le temps passe, plus la courbe des gens dont la vaccination remonte à plus de cinq mois prend de l’avance sur celle des gens dont la vaccination est à jour. C’est une partie du problème», explique Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Tout comme le directeur national de santé publique Luc Boileau dans son dernier point de presse, le porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec Robert Maranda insiste: «Il est temps d’obtenir une dose de rappel».

«Nous savons que l’immunité acquise au moyen d’un vaccin ou d’une infection diminue au fil du temps. Nous devons donc agir pour recharger notre niveau de protection», conclut-il. 

– Avec Jérémy Bernier

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