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NYX au Diamant: des rêves et des fabulations

NYX
Photo courtoisie, Rodolphe St-Arneault Pierre Przysiezniak et Sébastien Robillard ont créé des appareils circassiens uniques en lien avec la dramaturgie du spectacle NYX.

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Croisement entre la danse, le cirque et les arts visuels, NYX sera dévoilé jeudi, vendredi et samedi, en première mondiale, au Diamant. Un spectacle que la chorégraphe Johanne Madore qualifie de poétique, cosmique, onirique et hypnotisant.

NYX, explique-t-elle, c’est le voyage initiatique d’une fille qui traverse sa propre nuit pour trouver sa lumière, où l’on traverse la nuit pour aller vers la lumière. NYX, précise-t-elle, c’est le nom de la déesse grecque de la nuit.

«NYX explore le monde de la fabulation et du rêve. C’est très poétique, cosmique, onirique et hypnotisant. On se propulse vers les étoiles. Ce n’est pas un spectacle avec une forme de narratif traditionnel», a raconté Johanne Madore, lors d’un entretien.

Les six artistes en vedette, toutes des femmes, proviennent du monde du cirque. Elles ne sont pas issues du monde de la danse.

La chorégraphe a senti une certaine peur chez Catherine Beaudet, Laurie Bérubé, Leela Massuret, Mathilde K. Richer, Andrea Ramirez Falcon et Megan Rennels, lorsqu’elle les a approchées pour la version finale de cette création. 

«Ce ne sont pas des danseuses, même si certaines ont le sens du mouvement. Je leur ai dit de se faire confiance et que ça allait bien se passer», a-t-elle fait savoir.

Hybridation

NYX a commencé à prendre forme, il y a une dizaine d’années, lorsque la grand-mère de Johanne Madore est décédée à l’âge vénérable de 106 ans.

«C’était une femme exceptionnelle qui m’a beaucoup inspirée. Elle a eu 12 enfants et elle a bâti, avec mon grand-père, un petit empire avec un magasin de vêtements et de fourrure. C’était une femme très lumineuse», a indiqué Johanne Madore.

C’est dans la maison de ses grands-parents, vers l’âge de 6 ans, à Drummondville, qu’elle a fait ses premiers pas de danse et qu’elle a senti l’appel de cette discipline. Des premiers pas qui allaient l’amener à travailler avec Gilles Maheu et Carbone 14, Ex Machina, le Cirque Éloize, l’École nationale de cirque.

Avec le temps, l’art de Johanne Madore a évolué vers une hybridation de la danse et les arts du cirque.

À quelques jours de la première, Johanne Madore est fébrile. 

«Je suis très heureuse de ce que je vois. C’est très beau. Il me semble, comme on dit, que la sauce pogne», a-t-elle laissé tomber.

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