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Statut de parti officiel: une reconnaissance est cruciale, martèle PSPP

Conseil national - chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamo
Photo courtoisie


Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, estime que la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, ne peut pas «poser des gestes ignobles vis-à-vis de la démocratie québécoise» et doit reconnaître le PQ et Québec solidaire (QS) comme groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. 

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En entrevue sur Qub Radio mercredi, Paul St-Pierre Plamondon a déclaré que ce sera tout simplement «ingérable» d’avoir 14 députés indépendants à l’Assemblée nationale. Rappelons que sans le statut de groupe parlementaire, les 14 élus du PQ et de QS devront siéger en tant qu’indépendants. La cheffe de l’opposition refuse de donner son feu vert pour que ces partis soient reconnus comme tels.

«Il ne faut pas poser des gestes ignobles vis-à-vis la démocratie québécoise. Il y a eu des situations comme avec l'Action démocratique du Québec où ce parti avait quatre députés. Ça s’est terminé par une entente permettant à tout le monde d’exister. En ce moment, nous sommes dans une distorsion historique. Le parti d’Éric Duhaime n’a même pas de représentation. Dans ce contexte, c’est très téméraire et intenable à moyen et long terme que de tenter d’étouffer les autres alors qu’il y a déjà injustice», a-t-il déclaré au micro de Richard Martineau.

Selon M. Plamondon, la situation est indéfendable actuellement et il croit que le PLQ en viendra à une entente avec les autres partis. Il a ajouté du même souffle qu’il se demande ce que fera le gouvernement Legault en lien avec la réforme du système.

«Est-ce que la Coalition avenir Québec (CAQ) sera proactive pour au moins tenter de contrebalancer les effets pervers du système actuel ou elle gardera le silence et laissera Dominique Anglade porter l’entièreté de l’odieux», s'est-il demandé.

Refus catégorique

En ce qui concerne son refus de prêter serment au roi Charles III, Paul St-Pierre Plamondon estime qu’il n’y a pas de règlement clair qui oblige l’Assemblée nationale à l'empêcher de siéger. «Je suis surpris lorsqu’on reproche à quelqu’un de tenir parole. Une minorité de personnes considère que je devrais faire un 180 degrés par rapport à ce que je dis depuis des années. Ce serment-là est absurde et la monarchie au Québec n’a pas sa place. C’est une dilapidation de dizaines de millions de dollars annuellement. La politique, c’est fondamentalement de faire évoluer dans la bonne direction la société. Avec Charles III qui fait son entrée, c’est le moment de faire le point sur l’évidence. Nous n’avons pas besoin de monarchie au Québec. C’est un symbole d’une domination politique qui doit cesser.»

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