Grande marche du GDPL: ramenez les jeunes vers le sport
La pandémie de la COVID-19 a eu un effet néfaste sur la santé physique des Québécois en général, alors que plusieurs jeunes ont abandonné le sport qu’ils pratiquaient. Pierre Lavoie s’est ainsi donné la mission de ramener ces jeunes vers l’activité physique, en marge de la Grande marche automnale du Grand défi Pierre Lavoie (GDPL).
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Véritable figure de proue pour la pratique de l’activité physique au Québec, particulièrement auprès des jeunes, Pierre Lavoie s’était souvent dit heureux du progrès dont il était témoin lors de chaque événement du GDPL. La pandémie a toutefois fait reculer sa cause.
«Où on en a perdu, c’est les sports en général, surtout chez les jeunes. On a manqué de plans d’intervention pour eux, on a manqué d’idée, on a manqué de courage, on a manqué d’initiatives, s’est insurgé Lavoie, joint au bout du fil. La société a manqué vis-à-vis les jeunes, pas juste le gouvernement. On aurait vraiment dû faire des plans d’urgence pour les jeunes.»
Ce sera donc un travail de longue haleine avant de revenir au même statut qu’avant la pandémie, mais la Grande marche automnale est un pas vers l’avant.
Une marche de plus en plus populaire
Comparativement à celle de 2021, alors que 89 municipalités avaient organisé des rassemblements afin de parcourir la distance recommandée de cinq kilomètres, c’est plus d’une centaine de municipalités qui en organiseront en 2022.
Il y a aussi plus de 75 000 personnes qui étaient inscrites sur le site de la Grande marche, jeudi soir. Les intéressés peuvent d’ailleurs encore s’enrôler, et ce, tout au long de la fin de semaine. Le GDPL tentera de surpasser son record de participation de 2021, alors que 134 574 personnes avaient marché cinq kilomètres.
«Ma plus grande fierté, c’est surtout de voir les villes qui lèvent la main, qui décident d’en organiser dans leurs coins et qui font marcher leurs citoyens, a ajouté Pierre Lavoie. C’est une autre bonne nouvelle, parce que la marche, on a réalisé pendant la COVID, que ça nous a sauvé le derrière. C’était pas mal la seule chose qu’on pouvait faire et on pouvait aller à l’extérieur sans danger et on a réalisé que c’était très bon pour la santé mentale et la santé physique. Il y a beaucoup de gens qui l’ont adoptée et ça, c’est une très bonne nouvelle.»
• La Grande marche se tiendra de vendredi à dimanche, partout au Québec.
