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Une survivante du cancer du sein: une épreuve devenue une belle histoire

Une survivante du cancer du sein livre un témoignage inspirant

Martine Boulianne et sa famille
Photo courtoisie Martine Boulianne et sa famille ont passé sept mois en Asie, deux ans après la fin de ses traitements. On les voit lors de leur périple.

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Une survivante du cancer du sein a fait preuve d’une résilience exemplaire lors de son combat, ce qui lui permet de dire, aujourd’hui, que cette épreuve s’est transformée en belle histoire.

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Martine Boulianne avait 38 ans, lorsqu’elle a reçu son diagnostic du cancer du sein. C’était en 2015.

La nouvelle a été absorbée exactement comme l’annonce diffusée il y a quelques années pour évoquer l’annonce d’un cancer : un uppercut en pleine face.

Une amie de Mme Boulianne, qui était passée par là quelques années auparavant, lui a offert un bon conseil.

« [Elle m’a] dit que, malgré tout, il y avait de beaux moments. C’est aussi ce que je retiens de cette période-là », observe-t-elle.

La mère de famille s’est donné la mission de rester positive malgré tout. C’était important pour ses enfants qui, à l’époque, étaient âgés de 3 et 7 ans. 

« Ce que je retiens de cette période-là, c’est que je faisais beaucoup de yoga et de la course. J’avais du temps avec mes enfants et j’étais très épaulée », raconte Mme Boulianne, encore reconnaissante. 

Soutien

Bien entourée de sa famille et de sa belle-famille, elle a eu également la chance d’avoir le soutien d’un psychologue spécialisé en cancer, à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal. « Ça m’a beaucoup aidée », explique-t-elle. 

L’annonce du diagnostic aux enfants s’est adoucie, alors qu’elle s’est inspirée de la lecture d’un livre intitulé Maman a le cancer.

C’est collée « en sandwich » avec toute la famille qu’elle leur a fait la difficile annonce. 

« Pour eux, le vrai choc, ç’a été les cheveux. Et ce n’est pas que les cheveux, ce sont aussi les sourcils, les cils... Donc même si tu essaies de ne pas avoir l’air malade, t’as l’air malade quand même », raconte Mme Boulianne. 

Son fils lui a demandé si elle allait mourir. Et elle, elle se demandait si sa fille allait se souvenir d’elle, si la maladie l’emportait. Des réflexions difficiles. « Quand les cheveux repoussent, c’est le déclic que maman est guérie », poursuit-elle en riant.

Survivante globe-trotter

La première étape de la guérison a eu lieu en juillet 2016, alors qu’elle a subi une mastectomie totale du côté affecté. 

« C’est un anniversaire que je souligne chaque année », affirme l’enseignante au primaire.

Elle a également subi de la chimiothérapie et de la radiothérapie.

La maladie lui aura appris bien des choses et, surtout, permis d’avoir un regard nouveau sur la vie.

Les REER importent peu à ses yeux. La vie, c’est maintenant.

Deux ans après la fin des traitements, Mme Boulianne, son conjoint et leurs deux enfants ont réalisé le rêve qu’ils chérissaient depuis longtemps : voyager pendant sept mois pour découvrir l’Asie.

La petite famille a tellement adoré son expérience qu’elle repartira pour un périple de six mois en février prochain. 


♦ Martine Boulianne est en rémission depuis six ans.

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