Le MTQ essaye les toilettes autonettoyantes
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Le ministère des Transports du Québec (MTQ) veut installer des toilettes autonettoyantes dans 3 villages-relais du Québec pour vérifier si cette technologie est adaptée à la province.
Elles coûteront 300 mille dollars chacune.
Dans le cadre du plan de modernisation des parcs routiers, le ministère des Transports a choisi Rivière-au-Tonnerre, sur la Côte-Nord, La Doré, au Saguenay-Lac-Saint-Jean et La Guadeloupe, dans Chaudière-Appalaches, pour lancer ce projet-pilote en 2023.
Ces toilettes autonettoyantes se trouvent déjà en abondance en Europe. Elles sont dotées de système de jets permettant de les nettoyer sans intervention humaine. L’entretien est plus facile, particulièrement dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.
Le ministère des Transports et son fournisseur, qui n’a pas été identifié, peaufinent le concept, ce qui explique qu’aucun croquis de ces toilettes n’est disponible.
L’implantation de ce type d’installations sanitaires comporte son lot de défi. La Société de transport de Saguenay possède une toilette autonettoyante installée à un terminus depuis 2014. Elle est actuellement fermée dû à une difficulté d’approvisionnement de pièces de remplacement du fournisseur européen. Le ministère des Transports tente l’expérience à son tour pour la première fois.
«C’est assez nouveau au Québec. C’est un projet-pilote. Ça existe ailleurs. Est-ce qu’il faut l’adapter à notre climat? On a quand même de gros hivers. On ne peut pas prendre le modèle tel quel qu’il existe ailleurs. Il faut l’adapter un peu», a indiqué la porte-parole du ministère des Transport, Sarah Gaudreault.
Le maire de Rivière-au-Tonnerre, Jacques Bernier, a été surpris et heureux d’apprendre que son village a été choisi pour l’implantation de ces toilettes autonettoyantes. Les installations d’accueil de sa municipalité sont limitées.
«Il n’y avait pas de toilettes publiques nulle part, sauf au magasin général où il y avait une toilette que les gens utilisaient. Ça va être bon pour le tourisme et le «truckers » qui passent la nuit», a indiqué Jacques Bernier.
Le ministère des Transports évaluera la pertinence d’étendre ce concept ailleurs au Québec après l’expérience de ces 3 municipalités.