Tramway: le tiers des nouveaux arbres promis déjà plantés à l’Université Laval
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La Ville de Québec se félicite d’avoir déjà planté près de 400 arbres sur les 1200 nouveaux arbres promis, sur le campus de l’Université Laval, afin de remplacer les 330 arbres d’alignement qui devront être abattus dans le cadre du projet de tramway.
Lors d’un point de presse sur le campus, mercredi, la Ville et l’Université Laval ont effectué une mise à jour et ont évoqué leur fierté d’avoir complété cette première phase de plantation en amont, alors que le chantier n’est pas encore lancé.
« Ce n’est que le début. D’autres plantations viendront, tant sur le campus que dans le quartier », a insisté la présidente du RTC, Maude Mercier Larouche, rappelant le ratio de 20 arbres plantés pour chaque arbre abattu, dans chaque quartier où le futur tramway passera.
Pas moins d’une trentaine d’essences ont été soigneusement sélectionnées par les experts en foresterie urbaine de la Ville et ceux de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu à l’Université Laval.
« Petit arbre deviendra grand »
Les arbres récemment plantés, en arrière-plan lors du point de presse, n’ont pour l’instant rien de bien impressionnant. Mais « petit arbre deviendra grand », a insisté Mme Mercier Larouche, rappelant que dans quelques années, lorsque le chantier sera mis en service en 2028, ces arbres auront déjà beaucoup plus d’envergure.
« Je vous invite à vous projeter en avant parce que quand on vient de débuter une plantation, c’est normal qu’on soit à un stade primaire », a-t-elle déclaré. Des arbres plus petits sont généralement choisis pour favoriser leur enracinement. Le taux de réussite des plantations oscille autour de 85 % à 90 %, a-t-on expliqué.
Les 394 nouveaux arbres ont été plantés en périphérie, près du PEPS, des différents pavillons, du Stade Telus ou encore de la piste cyclable. Environ 400 autres arbres seront plantés ultérieurement à proximité du tracé.
Le prix à payer, dit la Ville
Rappelons que le chiffre de 330 arbres abattus ne tient pas compte de ceux qui tomberont également dans des secteurs boisés. Des citoyens s’étaient mobilisés pour condamner leur abattage.
Le maire de Québec Bruno Marchand avait déclaré en juin dernier que c’était « malheureusement le prix à payer pour avoir un tramway qui passe » au cœur du campus.