Une année éprouvante pour les maires de Trois-Rivières et Shawinigan
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Les maires de Trois-Rivières et de Shawinigan, en Mauricie, ont tous les deux connus une première année de mandat éprouvante, les deux villes ayant été marquées par de longues saga médiatiques
Les élus de Trois-Rivières ont terminé la première année de leur mandat de quatre ans dans un climat de travail marqué par la division et des tensions.
Cette année, des allégations de violence ont fait surface. Ce qui a mené à une enquête de la Commission municipale du Québec, qui a conclu qu'aucun propos misogyne, violent ou raciste n'avait été constaté.
Pour rallier le conseil municipal, des mesures ont été prises. Finies les séances à huit clos avant les assemblées publiques du conseil, les débats se feront publiquement.
«Qu’il y ait des écarts au niveau de la vision des choses et différentes approches ça se peut, mais, maintenant on a un devoir de résultat», a commenté le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche.
Une telle division ne date pas d'hier à Trois-Rivières. Il y a une dizaine d'années, le maire de l’époque Yves Levesque avait été confronté au Groupe des sept. En 2018, le climat à l'hôtel de Ville et l'opposition constante l’ont d’ailleurs poussé a démissionné.
Joint au téléphone lundi pour commenter cette première année, Yves Lévesque a estimé que les élus devaient se concentrer davantage sur leur rôle.
Mis à part le climat de division, le maire actuel Jean Lamarche s'est dit satisfait des avancées de la dernière année.
«On a inscrit une action concrète dans le cas [de l’usine] Aleris, il y a le dossier de l’aéroport, tel que prévu on met ça en place, il y a les Jeux du Québec qui ont été annoncés cette année. Bien sûr, l’acquisition du monastère des Ursulines devient un moment historique pour Trois-Rivières», a poursuivi M. Lamarche.
Shawinigan et l’eau potable
À Shawinigan, la dernière année a été marquée par la crise de l'eau et les problèmes avec l'usine de traitement du Lac-à-la-pêche.
«Ç’a été des décisions importantes que le conseil municipal devait prendre. Mais surtout, [on a eu] 30 000 citoyens qui avaient un avis d’ébullition préventif et cela a causé énormément de remous. Oui, ça été une année des plus difficiles», a commenté le maire de Shawinigan, Michel Angers.