Opération « urgente » selon le SPVM
Un couple de la Montérégie avait été ciblé par erreur
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Malgré le malaise ressenti par le couple dont la porte a été défoncée par les policiers lors d’une opération qui visait plutôt leur locataire, la police de Montréal souligne que la situation « exigeait une intervention urgente ».
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Dans la nuit du 16 au 17 novembre, Marc-André Asselin et Sabrina Landry ont eu la peur de leur vie après s’être fait réveiller par des agents armés du Groupe tactique d’intervention (GTI) de la Sûreté du Québec, dans le cadre d’une enquête de du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Or, c’est plutôt l’homme qui habite le logement au sous-sol de leur résidence de Saint-Amable, en Montérégie, qui était ciblé. L’individu a plusieurs antécédents judiciaires.
« L’intervention s’est déroulée dans le cadre d’une enquête du SPVM pour menaces de mort, où la sécurité d’une victime exigeait une intervention urgente. L’analyse faisait également état d’un risque important pour la sécurité des policiers menant l’intervention », a expliqué le chef de la Division des communications et relations médias du SPVM, Philippe Michaud.
Arme saisie
« Une arme a été saisie et un drame a vraisemblablement été évité », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, contrairement à ce que nous avons publié mercredi, ce sont bien des policiers de la Sûreté du Québec qui ont planifié et exécuté l’opération à la résidence à la demande des enquêteurs de Montréal.
« Il est important de noter qu’aucune inscription extérieure ou visible ne permettait d’établir qu’un deuxième logement s’y trouve. L’intervention ciblait donc l’adresse principale et celle-ci a constitué le point d’entrée des policiers », a précisé M. Michaud.
Ce dernier s’est dit conscient des répercussions que peuvent vivre les occupants à la suite d’une telle opération policière. Il assure que des mesures ont été mises en place afin de renseigner les occupants sur les dédommagements possibles.