Le poids de la dette du Québec va diminuer malgré une récession à l’horizon
Les revenus du gouvernement gonflés par l’inflation
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La hausse de revenus de 6 G$ dans les coffres du gouvernement cette année va permettre de diminuer le poids de la dette en 2023, malgré une probable récession. Et là-dessus, le gouvernement Legault peut dire merci à l’inflation.
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«Moi, je dirais merci à la Loi sur la gestion de la dette et au Fonds des générations. Depuis 2006, tous les gouvernements qui se sont succédé ont fait une priorité de la réduction du poids de la dette du Québec. Merci aux Québécois», a d’abord affirmé le ministre des Finances Eric Girard.
Il a néanmoins reconnu que la croissance importante du produit intérieur brut (PIB) nominal, c’est-à-dire en dollars courants (sans correction pour tenir compte de l’inflation), est utile à la mission de réduction de la dette. Le PIB nominal a augmenté de 10 % en 2021 et tout autant en 2022.
Cela a permis de baisser de façon significative le ratio de la dette brute au PIB. De 46,8 % en 2021, il est passé à 41,8 % en 2022 et devrait atteindre 40,4 % en 2023, sous l’objectif gouvernemental de 45 %. Dès cette année, le ratio atteint son plus bas niveau depuis 2009.
La dette nette du gouvernement du Québec était de 192 G$ au 31 mars dernier.
Dans son prochain budget, le gouvernement doit annoncer de nouveaux objectifs de réduction de la dette sur un horizon de long terme.
«On va débattre des cibles, mais certainement que de rejoindre la moyenne canadienne à moyen terme demeure l’essence de ce qu’on voudra faire», a précisé le ministre Girard.
Le ratio de la dette du Québec est supérieur à la moyenne nationale.