[PHOTOS] Une grand-mère et sa petite-fille de 22 ans tuées par balle à Montréal
Les enquêteurs recherchent toujours l’individu qui a ouvert le feu dans leur logement en pleine nuit
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Un tueur s’en est pris lâchement à deux femmes, dont une grand-mère sans défense, pour des raisons encore nébuleuses jeudi en les abattant devant témoins dans un appartement de Montréal.
« Elle était handicapée... Pas vraiment handicapée, mais elle avait de la misère à marcher sans sa marchette ou sa canne », a confié jeudi Carole Bélanger, sous le choc d’apprendre que sa voisine Huguette Maranda Racette avait été assassinée.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un individu aurait fait irruption dans un appartement d’un immeuble de la rue Mullins, dans le quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal.
Il aurait alors ouvert le feu sur ses deux victimes, et ce, devant témoins.
La grand-mère de 73 ans qui a été atteinte a rendu l’âme dans l’appartement de sa fille.
Sa petite-fille de 22 ans, Jade Racette Beaulieu, a aussi été touchée par des projectiles.
Une dame gentille
Vers 2 h 40, des appels ont été effectués au 911 pour alerter les autorités de plusieurs coups de feu entendus.
Sur place, les policiers ont découvert le corps inerte de la septuagénaire, qui demeurait dans Ville-Émard.
Selon nos informations, la dame était là pour s’occuper de ses petits-enfants, sa fille étant en voyage hors du pays.
Elle n’aurait vraisemblablement rien à se reprocher et n’était pas visée, nous dit-on.
« Ça ne fait pas longtemps que je suis ici, mais elle était vraiment sweet. Je suis choqué », a lancé Jamal Warner, un autre voisin ébranlé par la nouvelle.
Celui-ci décrit Mme Maranda Racette comme une dame d’une grande gentillesse.
Pour ce qui est de sa petite-fille, elle a succombé à ses blessures à l’hôpital.
Il s’agissait des 37e et 38e meurtres à survenir dans la métropole cette année.
Jeudi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) enquêtait avec acharnement pour tenter de comprendre ce drame.
Mauvaises fréquentations ?
La scène de crime a été scrutée au peigne fin par les enquêteurs et les techniciens en identité judiciaire.
Même l’unité canine a été dépêchée pour récolter des éléments de preuve dans les environs. Des douilles ont été localisées dans l’appartement.
De multiples personnes questionnées par Le Journal au sujet de Jade Racette Beaulieu ont mentionné qu’elle pouvait avoir des fréquentations douteuses.
En fin de soirée jeudi, aucun suspect n’avait été arrêté.
– Avec Maxime Deland, Agence QMI
