/news/education
Navigation

Examen de français : l’UQTR assouplit les règles pour de futurs professeurs

Coup d'oeil sur cet article

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) fait cavalier seul et devient le premier établissement à accepter des assouplissements réclamés par Québec concernant les modalités entourant l’examen de français obligatoire pour les futurs professeurs, alors que les autres universités s’y opposent.

• À lire aussi: Sursis rejeté pour les étudiants faibles en français: Drainville a besoin de tous les futurs profs

• À lire aussi: Une demande de sursis rejetée pour les futurs profs faibles en français

• À lire aussi: Une refonte de l’examen de français pour les futurs profs réclamée

• À lire aussi: De futurs profs en grève pour un test de français, d'autres pour de meilleures conditions de stage

« Afin de répondre à la pénurie de main-d’œuvre » pour l’année en cours, l’UQTR a autorisé une vingtaine d’étudiants à réaliser leur troisième stage même s’ils n’ont pas réussi le test de certifications en français écrit pour l’enseignement (TEFCÉE), sur un total d’environ 80 demandes reçues.

« Les dérogations ont été accordées selon des exigences spécifiques », précise son porte-parole, Jean-François Hinse.

La moyenne générale minimale des étudiants a été prise en compte de même que les résultats obtenus aux deux volets de l’examen, le bilan du deuxième stage et leur motivation tout au long de leurs études, indique-t-il.

Mesure exceptionnelle réclamée

En raison de la pénurie d’enseignants, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a récemment demandé aux universités un sursis afin que les futurs professeurs qui échouent au test de français ne soient pas ralentis dans leur formation, une demande qui a été rejetée en bloc par l’association qui représente les facultés d’éducation des universités québécoises (ADEREQ).

Le ministre Drainville réclame la mise en place d’une « mesure exceptionnelle » qui permettrait aux étudiants de faire leur troisième stage même s’ils n’ont pas réussi leur examen de français.

La réussite du TECFÉE demeurerait obligatoire, mais les futurs profs auraient jusqu’à la fin de leurs études pour obtenir la note de passage.

Des iniquités qui dérangent

Les assouplissements accordés par l’UQTR sont toutefois loin de faire l’unanimité dans les rangs des étudiants en enseignement, en raison des iniquités engendrées par cette décision.

Dans une lettre transmise à l’ADEREQ, des étudiantes en enseignement de l’Université du Québec à Rimouski réclament que « les règles de cheminement soient communes à toutes les universités ».

« Nous comptons sur votre bon jugement pour ne pas créer d’iniquité entre les universités et d’injustice envers les étudiants d’autres régions », peut-on lire dans cette missive obtenue par Le Journal

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.