Elle trouve un donneur de rein sur Facebook: l'opération s'est bien passée!
Après avoir trouvé un donneur inconnu sur Facebook, une femme a finalement eu le rein qu’il lui avait promis.
L'opération de Judith Bélair-Kyle a eu lieu le 1er décembre et tout se passe bien pour le moment. L'organe s'est mis en fonction dès l'opération alors que le processus peut normalement prendre quelques jours.
Il remplit sa tâche à environ 70 %, ce qui est une bonne note pour une personne n'ayant qu'un rein.
«Au niveau de la créatinine qui est les déchets produits par les muscles, je suis à 86. La normale pour une femme de mon âge c'est entre 50 et 100 donc c'est fabuleux! Je n'aurais pas pu espérer un meilleur rein», a-t-elle dit.
Le donneur aussi se porte bien. Deux jours suivant l'opération, il était de retour à la maison.
C'est un miracle qui en fait rêver plus d'un.
«Quand j'ai partagé son histoire, j'ai eu :“hey, moi aussi j'ai besoin d'une greffe, moi aussi je viens d'avoir ma greffe”... Toutes sortes d'histoires. J'ai dit : “bien voyons donc? Qu'est-ce qui se passe? Est-ce qu'il y a autant de personnes qui ont besoin d'une greffe de rein?”», a raconté la coordonnatrice de la Fondation canadienne de la Maladie polykystique rénale, Luisa Miniaci.
En 2021, 27 personnes en Mauricie avaient besoin d'une greffe de rein, alors qu'ils étaient 620 dans la province entière.
Le processus est long et ardu, mais il est nécessaire pour une meilleure qualité de vie.
«Je me sens beaucoup moins faible, beaucoup plus solide. J'ai même commencé à cuisiner, ce qui est bête, mais je ne le faisais plus avant l'opération. Je n'avais juste plus le goût, plus la motivation de faire des petits projets comme ça», a expliqué Mme Bélair-Kyle. «Tous les jours, ça va de mieux en mieux. J'ai eu une période plus difficile parce que je prends beaucoup beaucoup de médications qui jouent sur l'humeur et ça, je ne m’y attendais pas. Au début, quand je me suis fait greffer, j'ai comme eu une semaine où j'ai fait beaucoup d'anxiété», a-t-elle ajouté.
Le temps d'attente moyen au Québec est plus de 500 jours avant de recevoir un rein d'un donneur décédé.
Pour la fondation de la maladie polykystique rénale, ce qui aiderait, c'est qu'on devienne automatiquement donneur d'organe lors du décès, ce qui permettrait à d'autres comme Judith de rêver à leur futur.