Télétravail: Québec solidaire veut encadrer le droit à la déconnexion
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C’est au moment où les Québécois s’apprêtent à décrocher pour le temps des Fêtes que Québec solidaire (QS) demande au gouvernement Legault de moderniser la Loi sur les normes du travail, en encadrant le droit à la déconnexion, maintenant que le télétravail est devenu une réalité.
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Le député solidaire Alexandre Leduc a lancé mercredi un défi au ministre du Travail Jean Boulet en lui demandant de s’engager à encadrer «une bonne fois pour toutes» le droit à la déconnexion en 2023.
«Le but n'est pas d'imposer une règle mur à mur, mais de confier à chaque employeur la responsabilité d'élaborer sa propre politique de déconnexion en fonction des besoins et des contraintes», a indiqué le leader parlementaire de QS.
- Écoutez l'entrevue avec Alexandre Leduc à l’émission de Guillaume Lavoie diffusée chaque jour en direct 14 h 15 via QUB radio :
Le député d’Hochelaga-Maisonneuve qui avait déposé en 2020 un projet de loi visant à contraindre les employeurs à adopter une politique de déconnexion rappelle que la moitié des Québécois adultes font du télétravail.
«Le télétravail fait maintenant partie intégrante de nos vies depuis la pandémie, et pourtant, la Loi sur les normes du travail n'est pas du tout équipée pour répondre à la réalité du télétravail et pour assurer le respect du droit à la déconnexion», a expliqué M. Leduc.
«La réalité est peut-être différente d'un milieu de travail à l'autre, mais il y a une chose qui est pareille partout: le besoin des travailleurs et des travailleuses de tirer la plogue après leur journée de travail», a ajouté le député qui compte déposer un nouveau projet de loi.