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Mont-Sainte-Anne: des skieurs utilisent la gondole écrasée pour faire des acrobaties

Bien que l’accès soit interdit, des skieurs dévalent les pentes du Mont-Sainte-Anne

Quelques amateurs de ski ont passé outre aux interdictions de se rendre sur le Mont-Sainte-Anne pour utiliser la gondole écrasée comme tremplin, cette semaine.
Photo tirée du groupe facebook "Dynamisons le Mont Sainte-Anne!". Quelques amateurs de ski ont passé outre aux interdictions de se rendre sur le Mont-Sainte-Anne pour utiliser la gondole écrasée comme tremplin, cette semaine.

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Même si le Mont-Sainte-Anne est toujours fermé aux skieurs jusqu’à nouvel ordre, des amateurs de sensations fortes ont grimpé la montagne et transformé la gondole écrasée en tremplin pour y faire des acrobaties.  

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Fermé depuis le 10 décembre à la suite de l’écrasement d’une gondole, le Mont-Sainte-Anne avait envoyé un communiqué mardi stipulant tout mettre en œuvre pour rouvrir sécuritairement, le plus rapidement possible.

Aucune date n’avait toutefois été avancée par l’organisation, qui doit effectuer des tests pour répondre aux exigences de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). L’accès à la montagne demeure donc interdit d’ici là.

Mais des skieurs téméraires qui souhaitaient profiter de toute la neige tombée dans les derniers jours ont fait fit des interdictions pour s’amuser dans la poudreuse.

Des photos publiées dans le groupe Facebook « Dynamisons le Mont Sainte-Anne ! » montrent des passionnés du sport de glisse en train de faire des acrobaties sur la gondole écrasée au sol, après avoir compacté de la neige sur celle-ci.

Quelques amateurs de ski ont passé outre aux interdictions de se rendre sur le Mont-Sainte-Anne pour utiliser la gondole écrasée comme tremplin, cette semaine.
Photo tirée du groupe facebook "Dynamisons le Mont Sainte-Anne!".

Sécurisée, vraiment ? 

Le porte-parole du Mont-Sainte-Anne, Hugues Leclerc, assure pourtant que la carcasse de la télécabine a été « sécurisée » dès que l’incident est survenu, il y a quelques semaines. Mais la signalisation entourant l’appareil et les patrouilles qui circulent sur la montagne n’ont visiblement pas dissuadé les amateurs de ski. 

« Voici encore une preuve que RCR [Resorts of the Canadian Rockies] n’est pas à ses affaires pour gérer les opérations de la montagne », a écrit Johanne Quesnel, en commentaire sous les photos.

« Peut-être que la gondole tombée fera finalement des blessés... », craint pour sa part Bertrand Morin. 

Mis au courant de la situation par Le Journal, le porte-parole de la station de ski rappelle que les skieurs risquent leur sécurité en s’aventurant dans les pistes alors que l’accès est toujours interdit.

« Mais on est conscient qu’il y a quand même beaucoup de monde qui ne respecte pas l’avis et qui s’aventure un peu partout sur la montagne. Il y a des portes d’accès partout, il faudrait être clôturé pour mieux contrôler l’accès », indique-t-il.

Déplacement de la cabine retardé  

La télécabine devait quant à elle être retirée des pistes après l’enquête de la RBQ, mais la violente tempête des derniers jours, jumelée au temps des Fêtes, a forcé le report de l’intervention, affirme M. Leclerc.

« Le gros travail de terrain, notamment avec le ramassage des arbres cassés, a été fait. [Le déplacement de la carcasse] devrait être fait la semaine prochaine », avance le porte-parole.

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