Football: un programme en Géorgie a le Québec dans sa mire
Coup d'oeil sur cet article
L’entraîneur-chef de l’école Rabun Gap en Géorgie, Derek White, a des athlètes du Québec dans le viseur, après une expérience fructueuse avec Nikolas Roy et son coéquipier Mike Lengi, natif de Châteauguay.
• À lire aussi: Football: l’audace et la détermination mènent Nikolas Roy à la NCAA
• À lire aussi: NCAA: Armel Mukam se rapproche de son rêve
Ainsi, White a dit espérer compter sur quatre à six autres Québécois dans son équipe l’an prochain. Il a d’ailleurs visité quelques programmes de la Belle Province, en décembre, pour son recrutement.
«Les jeunes du Québec ont vraiment une bonne éducation, a-t-il noté durant une entrevue téléphonique via l’application WhatsApp. Nous sommes un programme top 30 aux États-Unis et il y a des Québécois qui peuvent nous aider et aspirer à la division 1 par la suite.»
La diversité fait la force du programme, selon White, puisque 19 pays et une vingtaine d’États américains y sont représentés.
«Ça fait de moi un meilleur entraîneur, a-t-il souligné. Il y a certaines différences dans le football canadien et il y a la barrière de la langue. Je dois aussi être un très bon communicateur pour que ça fonctionne.»
Tout pour réussir
White estime que Nikolas Roy a tout pour réussir. Son protégé mesure 6 pi et 4 po et pèse 225 lb, en plus de courir 40 verges en 4,6 secondes. Dans sa carrière, il a rarement vu un joueur de ce gabarit avec une telle polyvalence.
Il se permet de comparer l’apport de Roy sur un terrain à des joueurs comme Von Miller et Terrell Suggs.
«Nic va rire, mais je crois qu’il peut même être une version plus grosse de [Troy] Polamalu», a-t-il affirmé en riant.
«Ce qui m’impressionne le plus est la qualité de sa personne, a ajouté White. Il est serviable et c’est un excellent étudiant. Sur le terrain, il a des atouts qui sont excitants pour un entraîneur. Il est gros, il est rapide et il n’a pas beaucoup d’expérience à cette position. Il est tellement versatile. Il peut accomplir tellement de choses sur le terrain en défensive. Il a un bon instinct. Il a encore beaucoup à apprendre, c’est ce qui le rend si intéressant pour les universités. [...] Son meilleur football est assurément devant lui.»