NCAA: Armel Mukam se rapproche de son rêve
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Quelques jours avant Noël, le joueur de ligne défensive québécois Armel Mukam a confirmé son intention d’évoluer avec l’équipe de football des Fighting Irish de Notre Dame, en apposant sa signature au bas d’une entente avec l’équipe.
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Il a ajouté son nom à la liste de Québécois s’étant engagés avec une formation de la NCAA cette année. Elle comprend Tunde Toluwanimi (Connecticut), Dominik Di Filippo (Harvard), Nikolas Roy (Buffalo) et Vincent Drolet (Duke).
Le jeune homme de 19 ans avait une entente verbale avec Notre Dame depuis août. Plus jeune, l’athlète natif de La Prairie rêvait de jouer un jour dans la NCAA, en division 1. Ayant reçu une bourse complète pour ses études en comptabilité ou en fiscalité, Mukam ne compte toutefois pas s’arrêter là.
«Maintenant que je vais réaliser mon rêve en allant à Notre Dame cet été, je commence à penser à la NFL, a-t-il dit au téléphone. Il n’y a pas beaucoup de Québécois qui se rendent là. Par contre, je ne suis pas prêt à dire que je suis satisfait. J’ai encore beaucoup de choses à accomplir, mais je suis vraiment reconnaissant.»
Mukam s’était d’abord engagé verbalement avec l’université de Stanford avant de se rétracter quelques mois plus tard.
«Notre Dame est un plus un programme “safe”, selon lui. L’équipe est toujours dans le top 25 et si elle ne termine pas dans le top 10, c’est une mauvaise année. C’est ce que je recherchais. [...] Je voulais aussi que mes proches puissent venir me voir jouer.»
«J’ai eu près de 25 offres. [...] Au début, je ne le réalisais pas. Je m’en vais à l’université gratuitement, mais mon rêve, c’est la NFL et je n’ai rien accompli encore. C’est en revenant au Québec que j’ai compris que c’était quelque chose de gros», a-t-il ajouté.
Un arrêt en Virginie
Après une saison écourtée en raison de la COVID-19 à l’école secondaire de la Magdeleine, Mukam a pris la décision de se diriger en Virginie pour poursuivre son cheminement pendant deux saisons à Woodberry Forest High School, une école préparatoire. Il était accompagné d’un autre joueur de la Belle Province, Émile Beaulieu.
Mukam a grandement appris. Au plan scolaire, ses enseignants ont fait preuve de compréhension à son endroit pour faciliter son adaptation, tandis qu’il a également dû s’adapter sur le terrain.
«Au Québec, je n’avais pas vraiment appris de techniques. J’utilisais seulement ma force pour me rendre au quart-arrière, a indiqué le colosse de 6 pi et 4 po qui pèse 260 lb. Je ne savais même pas c’était quoi “jouer le run”. Je me souviens, à mon premier match, je me suis fait prendre trois fois en étant hors-jeu. Je n’avais jamais fait de fausses cadences. J’ai réussi à bien m’adapter. Cette année, j’ai monté mon jeu d’un cran. Le fait d’aller aux États-Unis a vraiment été bénéfique pour moi.»
Armel Mukam retournera en Virginie, peu après le jour de l’An, après avoir passé quelques jours au Québec avec ses proches.