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Le dernier client d'Hydro ayant perdu le courant enfin rebranché, 13 jours après la tempête

Un citoyen du Bas-Saint-Laurent a été durement touché par la tempête du 23 décembre

Daniel Bouchard
Photo tirée de la page Facebook de Daniel Bouchard Daniel Bouchard, citoyen privé d’électricité.

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Un citoyen du Bas-Saint-Laurent a passé près de deux semaines privé d’électricité à la suite de la « bombe » météo du 23 décembre qui a détruit plusieurs poteaux dans la région.  

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Les pannes de courant ont travaillé la patience de nombreux Québécois qui ont été privés d’électricité pendant plusieurs jours, mais jamais autant que celle d’un citoyen de Saint-Paulin-Dalibaire, près de Les Méchins, qui a dû attendre 13 jours avant d’être rebranché. 

«Je viens juste de retrouver le courant», a lancé Daniel Bouchard, lorsque le Journal l’a contacté en fin de journée jeudi.  

Il est le dernier des 1 476 300 clients touchés par la panne à avoir été rebranché. Dans son secteur, 13 autres propriétés étaient également privées de courant, mais il s’agissait de chalets.  

M. Bouchard indique qu’il se doutait fort bien que ce serait long avant que le courant soit rétabli.

Les équipes d’Hydro-Québec devaient se rendre dans un secteur qui est habituellement fermé.

Ils ont dû déneiger, sans compter tout l’équipement à transporter. 

«La ligne était tout écrasée. Ils avaient une bonne job à faire», fait valoir l’homme qui s’est montré compréhensif. 

Lavage à la mitaine 

Malgré l’importance de la panne, M. Bouchard n’a pas quitté sa résidence. Une génératrice a alimenté le strict minimum dans sa maison pour vivre.  

«Je n’avais pas d’eau chaude, que de l’eau froide. Je me lavais à la mitaine comme on dit», poursuit l’homme en riant. Il a pu se cuisiner des repas chauds grâce à son poêle à bois.  

Pour le divertissement, c’était aussi très limité. 

«J’avais juste ma télévision et le décodeur», explique-t-il. 

Durant ces deux semaines «dans le noir», M. Bouchard a utilisé une quarantaine de gallons d’essence pour faire fonctionner sa génératrice.  

«Ça me coûtait plus cher de gaz que ça me coûte d’électricité», raconte-t-il encore en riant. 

Même s’il a reçu un peu de visite, il admet avoir «trouvé le temps long» et avoir ressenti de la solitude.  

«Ç’a pris du temps, poursuit-il. J’ai passé Noël pas de courant, le jour de l’An pas de courant.»

M. Bouchard n’en est pas à sa première panne. Il souligne en avoir eu au moins trois depuis le début de l’automne. Mais celle-ci a été la plus longue, termine-t-il. 

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